12 octobre 2009

BATAILLE POUR LA PRISE EN COMPTE DE LA FATIGUE DES PILOTES

LA FATIGUE FACTEUR DETERMINANT DANS 20 à25%DES ACCIDENTS D'AVIONS
Sous des slogans tels que «La sécurité aérienne est toujours profitable» ou «Nous ne pouvons pas voler à n'importe quel prix", des dizaines de pilotes et membres d'équipage de cabine se sont rassemblés lundi à l'aéroport de Madrid-Barajas et de Barcelone-El Prat de demander au ministère du Développement d'inclure dans les nouvelles règles pour "une meilleure prévention" de la fatigue de l'équipage.
Ainsi, dans ces manifestations, appelées par l'Union espagnole des pilotes de ligne (SEPLA) a exigé une rénovation substantielle "de la loi espagnole, que le rapport européen prévoit des périodes de repos Moebus" très différentes "de celles prévues les compagnies aériennes en Espagne. Mais il semble difficile de parvenir à un accord. Pour l'instant, alors que la protestation influe sur leur «volonté de comprendre" de réglementer, pour les pilotes et les heures de vol, car i Sepla refuse les contacts avec le ministère.
"L'Europe peut voler jusqu'à 11 heures et 45 minutes, tandis que l'étude scientifique conclut que le maximum de vol est 10 heures. La loi ne devrait pas être permissive , parce que c'est un facteur déterminant dans 20% des accidents d'avions, a déclaré le président du Sepla, José Maria Vazquez, lors de la manifestation. Dans ce sens, puisque le syndicat a assuré que «les pilotes et hôtesses de l'air veulent la nouvelle législation, tant au niveau européen qu'au niveau national, la prévention de la fatigue compte tenu des derniers progrès scientifiques donc de lutte plus efficace».
Pendant la manifestation, Vazquez a rappelé que la transposition de la législation européenne dans ce domaine est "un engagement" de l'ancien ministre, Magdalena Álvarez. À cet égard, il espère que Joseph Blanco est «compatible» avec la promesse »afin d'inclure le progrès scientifique et social» dans le nouveau règlement. "" Nous croyons le nouveau ministre et nous espérons qu'il est conforme aux promesses faites plus tôt, dit Vazquez,de plus Blanco qui a dit vouloir pousser la législation du gouvernement à cet égard sous la présidence de l'UE.
Le président du Sepla à également critiqué l'European Aviation Safety Agency »qui tend vers une plus grande permissivité. Prie donc instamment les autorités de l'UE à "se conformer" aux engagements de la Commission européenne sur la régulation de la fatigue. Et enfin, l'union des pilotes a dénoncée la «pression» sur l'UE par les compagnies aériennes, qu'ils accusent de «suivre des critères économiques uniquement.
Mais le Sepla n'était pas seul dans cette protestation. L'industrie de l'aviation de la Fédération des Services aux citoyens CC.OO. également participé à la manifestation, avec les objectifs de soutenir ce groupe et d'alerter les voyageurs sur les risques de fatigue. En outre, dans un communiqué, le syndicat a déclaré que cette initiative, organisée par la Fédération européenne des travailleurs des transports (ECT) et l'European Pilots Association (CEA) est réalisée dans 22 aéroports européens, est «la premiere d'une série de possibles actions "exigeant un contrôle" plus grand "de la fatigue.

Après cette mobilisation, le Ministère du développement(transport)il y a eu un impact sur leur «volonté de comprendre» pour réguler la fatigue des pilotes et des équipages et en matière de transposition de la législation européenne avant la fin de l'année. À cet égard,le ministère a déclaré , dirigé par José Blanco aménager son agenda immédiat »afin d'améliorer les conditions de travail de ce groupe.
Le gouvernement s'est engagé à élaborer une réglementation avant la fin de l'année. «Nous sommes disposé à parler et à accepter (le décret) avec toutes les associations, bien sûr aussi avec le Sepla et je crois sincèrement qu'il est inutile à ce stade de manifester, quand on sait que la volonté du Gouvernement et du développement est précisément est de développer ces règles avant la fin de l'année ", a dit Blanco.

La législation pourrait appeler les pilotes à adhérer à ce «Moebus Report ',re commandé par l'UE et mis en œuvre par Moebus Aviation. Il recommande "restreindre" le nombre d'heures de vol pour les pilotes d'un total de 900 heures en un an et un maximum de 100 heures en 14 jours consécutifs, contre les 1800 qui permet désormais aux European Aviation Safety Agency (EASA) dans 18 mois consécutifs. Quant aux vols de nuit, le rapport suggère que soit limitée à 10 heures et limité le nombre de déplacements consécutifs . Selon les mêmes données, 25% des accidents aériens sont dus à la fatigue des pilotes.

25 septembre 2009

AFFECTADOS COMBATIVE

Bonsoir a tous,

Je voulait brièvement vous communiquer les derniers événements les plus importants de la part de l'Association
1) Reunion avec les avocats des familles qui veulent collaborer pour la défense de l'Association le jour 9 de ce mois passé
Ils se sont réunis à Madrid 12 différents cabinets d'avocats de Las Palmas, de Barcelone et de Madrid, avec représentants de l'Association (Saleta Nistal, Julio Pastor, Enrique Sanchez, Pilar Vera, Luis Rey et Elena Baixeras).
La majorité des avocats ont pensé que l'Association doit avoir un seul cabinet d'avocats de renom qui la représente. Presque tous les avocats ont pensé que ce cabinet doit être spécialisé en Droit Pénal, a exeption d’un cabinet qui pensait que serait plus adéquat un cabinet spécialisé en Droit Civil (Dommages et de Préjudices). En tout cas, ce cabinet devrait porter le leadership de la cause de l'Association en ce qui concerne la stratégie, ainsi que se charger de coordonner différents groupes de travail d'avocats qui devront collaborer entre eux. On a projeté de demander un budget et la formule de rémunération de ce cabinet qui devra etre discute dans l'Assemblée pour son approbation.
Ce week-end les membres de la direction d'Affectados se réuniront à Las Palmas pour étudier toutes les options et pour porter des ideés plus claires aux prochaines réunions, où tous pourrons débattre, et voter dans l'Assemblée.
2) réunion avec le Ministre de "Fomento" (de Transport, des Routes et des Travaux publics) le jour 9 de ce mois passé à 20 h.
À cette première réunion avec des représentants de l'Association se sont présentés : Saleta Nistal, Julio Pastor, Pilar Vera, Luis Rey et Elena Baixeras et de la part du Ministère: Le Ministre José Blanco, la Secrétairerie de Tranports, le Président d'AENA, et le Directeur Général d'Aviation Civile et le Président de l'AESA, récemment créé.
Diverses questions sont posées, mises au point pour améliorer substantiellement la sécurité dans le transport aérien, et les controverses que l'on projettent d'aborder dans une plus grande profondeur aux réunions futures conjointes :
a) nécessité de modifier la réglementation pour que l'organe d’Investigation (actuellement la CIAIC, qui dépend organiquement du Gouvernement), dépende exclusivement du Parlement, comme cela existe dans d'autres pays.
b) nécessité d'augmenter le nombre des Inspecteurs et les Inspections d'opérateurs (entreprises) aérienns avec indépendance et autorité
c) nécessité de changer "des recommandations" pour "des obligations" en sécurité aérienne
d) Compromis pour réviser le plan d'urgence de Barajas
e) Nécessité de réviser la loi et les réglementations pour que, selon la gravité des faits détectés, on impose des sanctions à l'entreprise aérienne à laquelle il faut non seulement imposer de sanctions économiquement importantes, mais même retirer des permissions de vol de l'opérateur
f) étant donné l'établissement des prix que peut occasionner "la défense de l'Association et ses partenaires(adhérents), la sollicitude de prêts sans intérêt (gratuit) s'est posée pour les partenaires.
Le Ministre s'est engagé à étudier les revendications de l'Asocaicon et à continuer de collaborer avec la même, en indiquant de plus que à l'occasion du prochain tour de l'Espagne dans la Présidence de l'Union Européenne, l'intention de pousser ces questions pour mettre en application des nouveaux systèmes plus efficaces de contrôle et exigence de sécurité aérienne dans l'Union Européenne. Tout au bénéfice des citoyens de l'Union Européenne, et avec l'ambition que des tragédies comme celles qui occupent l'Association ne se reproduise pas.
3) la célébration de réunions de renseignements sur ces questions dans les jours 12 et 18 de septembre prochains à Madrid et à Las Palmas, ainsi qu' une réunion additionnelle apres pour informer avec détails les causes techniques de l'accident.
4) La convocation d'Assemblée le 2 octobre suivant à Madrid et à Las Palmas pour faire le point et pour voter les décisions importantes relatives aux questions mentionnées.

une tres grande embrassade à tous,
Elena

19 août 2009

LECHEC COLLECTIF

Un an après l'échec collectif
Le 20 août 2008 restera dans notre mémoire par la pire catastrophe aérienne d'un avion espagnol. Depuis, nos souvenirs et de sentiments pour les victimes, leurs familles et tous ceux qui ont perdu beaucoup de ce fatidique soir.
Il est essentiel de se rappeler ce qui s'est passé, car une société sans mémoire est condamné à répéter les mêmes erreurs. Le crash de 5022 JK ne peut être définie comme un échec collectif de notre système de transport aérien, la compagnie aérienne que les accidents ne se produisent pas par hasard, ou même pour un seul défaut, mais sont le résultat d'une combinaison de facteurs en cause.
Beaucoup d'entre elles sont en sommeil, ont longtemps été présent dans un contexte complexe, la création d'une fenêtre d'opportunité associé à d'autres échecs circonstancielle menant à une réaction en chaîne irréversible.
Après l'accident, deux enquêtes ont commencé, juridiques et techniques, d'être différents et éloignés, parce qu'ils ont des objectifs différents. Le tribunal a dirigé la recherche de responsabilité et de réparation des dommages. Technique visant à prévenir de futurs accidents, d'autres en vue de déterminer la responsabilité.
En Espagne, les deux enquêtes sont différentes, mais pas distant, mais liés, parce que notre système juridique.
Compte tenu de ces circonstances, les deux processus de recherche finissent par être l'otage de l'autre, et très inefficace. Selon l'OACI (agence des Nations unies pour l'aviation civile) Commission d'enquête sur les accidents et incidents de l'aviation civile (CIAIAC), est responsable de la garde des éléments de preuve et leur donne une autonomie totale. Toutefois, dans le cas de l'accident de 5022 JK est le juge qui préside l'enquête judiciaire qui a la pleine souveraineté sur les éléments de preuve. Un juge qui ne dispose pas d'une équipe d'experts essentiel de progrès dans l'enquête et, par conséquent, ont besoin d'obtenir des performances par CIAIAC.
Cependant, la recherche n'est pas CIAIAC les objets utilisés par le juge, dans cette enquête comme les agences et les institutions techniques qui sont à leur tour accusés dans des procédures judiciaires.
En bref, un an après l'accident, et contre l'OACI recommande que l'enquête n'a pas été achevée. Pour sa part, l'affaire devant le tribunal est dans l'instruction, le juge ne dispose pas d'un rapport d'experts qui pourraient être tissés avec une analyse proche de l'enquête, et d'ouvrir l'audience. Et les familles sont toujours en attente de la résolution de leurs revendications. Tout cela malgré le fait que le président du gouvernement de préconiser publiquement une enquête rapide et efficace.
Toutefois, il serait impardonnable et une nouvelle enquête sur l'échec de l'accident de 5022 JK tomber dans la tentation de rester satisfait uniquement visible par l'analyse des facteurs qui contribuent, en laissant le cache latent, que tôt ou tard, mai d'une nouvelle catastrophe aérienne.
Il est logique que l'entreprise est à la recherche d'une solution à ce «nœud gordien» que cette situation ne se reproduise pas, et des actions sont nécessaires pour atteindre le gouvernement.
D'une part, à promouvoir les initiatives législatives visant à modifier la nouvelle législation, comme demandé par l'OACI lors de sa 35e Assemblée générale en 2004 et qui se fait déjà dans plusieurs pays de l'Union européenne. Ces changements permettraient de prévenir la contamination des deux enquêtes et de rendre les données et les rapports de sécurité, en particulier l'enregistreur de vol, ne sont utilisés que pour la finalité pour laquelle elles ont été préparées. Decontextualise l'une de ces données de mai de fausser l'information qui ne ferait que générer la confusion dans l'opinion publique.
D'autre part, il est nécessaire de surmonter les obstacles structurels qui nous empêchent d'améliorer la sécurité aérienne: - Nous devons investir dans la prévention des accidents, en donnant l'Agence nationale pour la sécurité aérienne, les ressources économiques et humaines suffisantes pour accomplir sa mission dans le cadre d'un contrat de gestion idéal. - Nous devons nous assurer de manière efficace et indépendante d'enquête de l'accident afin de déterminer tous les facteurs qui ont causé et à prévenir leur récurrence. Il est nécessaire d'élaborer un statut juridique ad hoc pour la CIAIAC de faire dépendre le Parlement, la réforme de sa structure et de personnel ayant une expertise dans les opérations aériennes.
Le Collège officiel des pilotes de l'aviation commerciale, qui compte parmi ses objectifs essentiels, avec l'obligation de "garantir la sécurité et la légalité des opérations de vol pour assurer les droits fondamentaux des citoyens en tant qu'usagers des transports aériens et l'aviation commerciale" , vise à remplir ce rôle, et que l'engagement demandé par les autorités et les partis politiques, notamment, la sécurité aérienne est une question d'État en Espagne, qui est ce que les citoyens méritent.

Luis laqué Heydt, doyen du Collège des pilotes de l'aviation commerciale, et le Conseil des gouverneurs

18 août 2009

DECLARATION DU COLLEGE DES PILOTES(COPAC)

LES DECLARATIONS QUI VONT VENIR DANS LES JOURS QUI VIENNENT SERONT PLUS EDIFIANTES LES UNES QUE LES AUTRES ET CONFIRMERONT LES COMMENTAIRES ECRITS DEPUIS CE MAUDIT 20 Aout 2008.Et parfois percus comme des attaques très politiques,alors oui ,si défendre la vie,si se battre pour la securité,si ne pas vouloir que cela se reproduise,si les 154 victimes et Ethan et Pierrick ne sont pas disparus qu'en pertes et profits ,en faisant perdurer leur souvenir,si notre choix n'est pas l'argent à tout prix,alors oui ce sont des attaques politiques .

COPAC a fait valoir que les pilotes peuvent opérer sans pression et d'évaluer l'excès de travail dans la cabine Demandes de plus de ressources pour la Commission d'agir avec "extrême urgence" et de revoir la préparation de listes de contrôle MADRID, Aug 17 (EUROPA PRESS) -- Le Collège officiel des pilotes de l'aviation commerciale (COPAC) a appelé aujourd'hui à la probabilité que les membres de l'équipage du vol Spanair JK5022 pas que la configuration de l'avion était à droite et de ne pas prolonger le «volet», le nouveau rapport de la Commission ne sera pas conservée dans l' "erreur commise par inadvertance" et étendre les domaines tels que "la pression du temps et du travail supplémentaire dans la cabine dans des conditions normales» pour corriger les erreurs qui aboutissent à éviter de futurs accidents. Dans une interview avec Reuters, le doyen de COPAC, Luis Lacasa, a reconnu que le jour est clair que quelque chose se passait mal et ne fonctionne pas comme il devrait », et a admis que la tendance pour les quatre ou cinq ans est de" mettre plus de stabilité en direction de la sécurité économique ", mais a rappelé que« l'une des causes "ne cause pas un accident mais d'un ensemble de circonstances ou de juxtapositions. "Pour les pilotes, les techniciens, et de toutes les compagnies aériennes impliquées dans les opérations est une grande frustration de ne pas être en mesure de résoudre les problèmes avant l'accident", at-il regretté. Lacasa comme "frustrant" que 20 ans après l'accident, à Detroit (USA) avec un MD-82 qui s'est achevée avec 154 victimes en Barajas, les résultats de la recherche sont "très similaires". Il a également estimé qu'il était nécessaire d'examiner comment il est construit des listes de contrôle, si elles sont efficaces ou non, et qui supervise, alors que demandé de respecter les décisions du pilote. "Il est important que ces décisions sont prises dans un climat de plus grande paix et non avec la tête sur d'autres choses autres que l'opération, comme le pilote sur les décisions finales à l'automne et la pression soit plus TARD ET SURTOUT DANS D'ANS D'AUTRES CIRCONSTANCES, (en éffet et comme vous le savez spanair devait licencier 1100 personnes sur 4000 », at-il ajouté. Par conséquent, a affirmé aujourd'hui à atteindre un an après l'accident de Barajas, qui est doté de «plus de ressources à la commission de l'enquête sur les accidents et incidents de l'aviation civile (CIAIAC), de sorte qu'il puisse agir avec plus de diligence et de la vitesse "et" dès que possible "les recommandations contenues dans le système" afin de corriger les défauts. " Dans cette veine, il a exhorté l'administration, les compagnies aériennes et les fabricants à se conformer à son engagement en faveur de ces changements implentar "de ne pas avoir à attendre pour un troisième accident" et a exhorté l'encouragement à travailler à la prévention pour la sécurité que situations de pression pour que des décisions soient prises sereinement. Lacasa jugé nécessaire pour la sécurité aérienne en vigueur en Espagne, il progresse vers le système beaucoup plus punitive et une exigence d'un système plus ouvert d'une déclaration volontaire. «Avec le système actuel, beaucoup d'informations sont perdues parce que ce n'est pas en commun, comme une lecture erronée de la charge de travail excessive ou d'un autre opérateur, et si cette information n'est pas le partage des risques qui restent cachés et les défaillances latentes devenu évident que quand il ya un crash ", at-il dit. Par conséquent, a également demandé à être fourni avec l'Agence d'Etat pour la sécurité aérienne "plus les moyens appropriés et de personnel», comme l'un des principaux défauts du système de contrôle des opérations en Espagne est «l'absence de drivers" dans le Administration, tant au sein de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) et l'Agence. "Ce manque de professionnels au plus haut niveau de représentation dans ces institutions est un obstacle à la définition de critères et d'en tirer des conclusions sur les éventuelles défaillances latentes ou problèmes de fonctionnement. Nous espérons que cela soit corrigé à la suite de cet accident", dit. La sécurité, le fil du rasoir. Lacasa a déclaré que l'aviation est en mouvement dans le cadre d'une concurrence "féroce" et que les compagnies aériennes opèrent avec des marges de rentabilité sont "très proches", vous devez donc avoir sauvé "là où ils le peuvent." À cet égard, le doyen de la collégiale des pilotes a déclaré que "nous ne devons jamais baisser la garde à" quand il s'agit de sécurité, mais a reconnu que «il est très difficile d'équilibre entre ce qui est économique et ce qui est sûr. "Tout ce que nous allons défendre la sécurité, mais dans le même temps, nous avons BESOIN DE FAIRE DE L'ARGENT et l'adoption de ces décisions qui sont manifestement dangereuses, mais sont clairement toujours sur le fil du rasoir. La tendance de ces dernières années est celui de l'équilibre PLUS VERS L'ECONOMIE QUE LA SECURITE», at-il admis. Toutefois, il est convaincu qu ' "aucun pilote ni toute autre personne impliquée dans l'exploitation d'aéronefs prend une mesure de l'insécurité, il est conscient, bien qu'il ait admis que la réalité aujourd'hui est que" nous sommes de plus en plus DEPENDANT DE L'ECONOMIE etqu' il n'est pas possible de mettre plus que le coût de la prise de décisions qui ne sont pas dangereux dans la réduction des marges de sécurité ". Des enquêteurs indépendants. D'autre part, Lacasa a rappelé que l'enquête judiciaire qui est en cours, et la technique est différente et doit être envisagée. Cela indique que bien que la poursuite vise à établir la responsabilité de ce qui s'est passé, et doit travailler avec les faits pour être certain qu'il ya eu négligence et, par conséquent, "une performance digne de la peine", la technique de recherche est fondée sur des «faits n'auront probablement pas besoin d'une preuve manifeste que quelque chose s'est passé de cette manière de tirer des conclusions sur les recommandations pour la fixation . Enfin, il estime que "la logique" qui devrait d'abord être effectuée après l'enquête technique et l'enquête judiciaire sur la base des conclusions techniques. du rasoir. Lacasa a déclaré que l'aviation est en mouvement dans le cadre d'une concurrence "FEROCE" et que les compagnies aériennes opèrent avec des marges de rentabilité sont "très proches", vous devez donc TROUVER LES ECONOMIES"là où ils le peuvent." À cet égard, le doyen de la collégiale des pilotes a déclaré que "nous ne devons jamais Baisser la garde quand il s'agit de sécurité, mais a reconnu que «il est très difficile L'équilibre entre ce qui est économique et ce qui est SECURITE. "Tout ce que nous allons défendre la sécurité, mais dans le même temps, nous avons besoin de faire de l'argent et l'adoption de ces décisions qui sont manifestement dangereux, mais sont clairement ruinous're toujours sur le fil du rasoir. La tendance de ces dernières années est celui de l'équilibre plus vers l'économie que de la sécurité », at-il admis. Toutefois, il est convaincu qu ' "aucun pilote ni toute autre personne impliquée dans l'exploitation d'aéronefs prend une mesure de l'insécurité, il est conscient, bien qu'il ait admis que la réalité aujourd'hui est que" nous sommes de plus en plus imposant d'épargne et de et il n'est pas possible de mettre plus que le coût de la prise de décisions qui ne sont pas dangereux dans la réduction des marges de sécurité ". Des ENQUETEURS INDEPENDANTS. D'autre part, Lacasa a rappelé que l'enquête judiciaire qui est en cours, et la technique est différente et doit être envisagée. Cela indique que bien que la poursuite vise à établir la responsabilité de ce qui s'est passé, et doit travailler avec les faits pour être certain qu'il ya eu négligence et, par conséquent, "une performance digne de la peine", la technique de recherche est fondée sur des «faits ne sont probablement pas besoin d'une preuve manifeste que quelque chose s'est passé de cette manière de tirer des conclusions sur les recommandations pour la fixation il." Enfin, il estime que "la logique" qui devrait d'abord être effectuée après l'enquête technique et l'enquête judiciaire sur la base des conclusions techniques. l'encouragement à travailler à la prévention pour la sécurité que situations de pression pour que des décisions soient prises sereinement.

Lacasa jugé nécessaire pour la sécurité aérienne en vigueur en Espagne, il progresse vers le système beaucoup plus punitive et une exigence d'un système plus ouvert d'une déclaration volontaire.

«Avec le système actuel, beaucoup d'informations sont perdues parce que ce n'est pas en commun, comme une lecture erronée de la charge de travail excessive ou d'un autre opérateur, et si cette information n'est pas le partage des risques qui restent cachés et les défaillances latentes devenu évident que quand il ya un crash ", at-il dit.

Par conséquent, a également demandé à être fourni avec l'Agence d'Etat pour la sécurité aérienne "plus les moyens appropriés et de personnel», comme l'un des principaux défauts du système de contrôle des opérations en Espagne est «l'absence de drivers" dans le Administration, tant au sein de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) et l'Agence.

"Ce manque de professionnels au plus haut niveau de représentation dans ces institutions est un obstacle à la définition de critères et d'en tirer des conclusions sur les éventuelles défaillances latentes ou problèmes de fonctionnement. Nous espérons que cela soit corrigé à la suite de cet accident", dit.

La sécurité, le fil du rasoir.

Lacasa a déclaré que l'aviation est en mouvement dans le cadre d'une concurrence "féroce" et que les compagnies aériennes opèrent avec des marges de rentabilité sont "très proches", vous devez donc avoir sauvé "là où ils le peuvent."

À cet égard, le doyen de la collégiale des pilotes a déclaré que "nous ne devons jamais laisser la garde à" quand il s'agit de sécurité, mais a reconnu que «il est très difficile d'équilibre entre ce qui est économique et ce qui est sûr.

"Tout ce que nous allons défendre la sécurité, mais dans le même temps, nous avons besoin de faire de l'argent et l'adoption de ces décisions qui sont manifestement dangereux, mais sont clairement ruinous're toujours sur le fil du rasoir. La tendance de ces dernières années est celui de l'équilibre plus vers l'économie que de la sécurité », at-il admis.

Toutefois, il est convaincu qu ' "aucun pilote ni toute autre personne impliquée dans l'exploitation d'aéronefs prend une mesure de l'insécurité, il est conscient, bien qu'il ait admis que la réalité aujourd'hui est que" nous sommes de plus en plus imposant d'épargne et de et il n'est pas possible de mettre plus que le coût de la prise de décisions qui ne sont pas dangereux dans la réduction des marges de sécurité ".

Des enquêteurs indépendants.

D'autre part, Lacasa a rappelé que l'enquête judiciaire qui est en cours, et la technique est différente et doit être envisagée.

Cela indique que bien que la poursuite vise à établir la responsabilité de ce qui s'est passé, et doit travailler avec les faits pour être certain qu'il ya eu négligence et, par conséquent, "une performance digne de la peine", la technique de recherche est fondée sur des «faits ne sont probablement pas besoin d'une preuve manifeste que quelque chose s'est passé de cette manière de tirer des conclusions sur les recommandations pour la fixation il."

Enfin, il estime que "la logique" qui devrait d'abord être effectuée après l'enquête technique et l'enquête judiciaire sur la base des conclusions techniques.

16 août 2009

ANALYSE ET ENQUETE AVANT RAPPORT INTERMEDIAIRE

Bonjour à tous,
nous partons demain matin pour Madrid ou différents hommages seront rendus pour les victimes du Crash de la spanair du 20 Aout dernier ,154 morts dont Ethan et Pierrick nos enfants chéris ,18 blessés dont certains encore hospitalisés.Nous ferons une halte à l'aller et au retour au Pays Basque,dans quel état?Il y a des rdv cruels mais incontournables
Bilan tragique qui aurait pu être évité,comment comprendre que le 25 Mai 2008,soit trois mois avant la tragédie,le mème type d'avion MD80,la même cie" spanair",la même panne,la même conclusion technique,et la il ya eu un changement d'avion!!!
150 incidents communiqués à Boeing par les différentes cies aériennes sur les mêmes défaillances techniques"les sondes de chauffages",le 29Février 2009 la CIAIC(l'équivalant du BEA Francais,bureau enquête analyse,qui mêne des enquêtes administratives et techniques pour que les accidents similaires ne se reproduisent pas)donc la CIAIC Espagnole à sollicitée la FAA (fédéral administration aviation EU)pour donner les recommandations à Boeing pour remédier aux erreurs de la sonde et changer les manuels d'entretien et des listes minimum de controle et de maintenance.
Une seule entité enquête analyse est indépendante des états et gouvernements et contre toute attente c'est la NTSB aux Etats Unis,cette dernière avait lors du crash de Détroit en 1987 sur un MD82 ou avaient péris 156 personnes,la NTSB avait donnée toutes les recommandations à Boeing pour que ca ne se reproduise pas.
22 ans après de multiples incidents et tragédies le constructeur va t il éffectuer le nécessaire?Ce n'est pas sans rappeler le crash de l'Airbus en partance de Rio et les similitudes troublantes de fonctionnement,le Président de l'association des familles de victimes ne déclarait il pas"fallait il attendre cette tragédie pour les changements des sondes sur les Aibus",bien sur sans que cette hypothèse soit la cause de l'accident,mais quand même c'est troublant.
Demain 17 sera émis le rapport intermédiaire d'analyse et enquête de la CIAIC,le rapport définitif sera émis dans un peu plus d'un an,normalement,c'est la règle administrative pour les bureaux d'enquêtes,nous avons de toute évidence des responsabilités pour spanair ,boieng,le fabriquant des pièces détachées et peut être les autorités aéroportuaires dont le plan d'urgence d'intervention et de secours est en cours d'analyse.
Qui à dit Fatalité,surement les experts dûement mandatés par leurs patrons ou anciens patrons que sont les cies et constructeurs et qui se répandent dans les médias pour porter la bonne parole,Pierrick et Ethan ne les entendront pas et nous n'avons pu souhaiter et fêter l'anniversaire de Pierrick le 11Aout ,32 mais pas de 33ème anniversaire,alors la fatalité.

27 juin 2009

ASSEMBLEE GENERALE PRECIPITEE DU 26 JUIN

Ces éléments faisant suite aux dérives et malversations de l'avocat de l'association a.awach, et la parution dans la presse Canarienne des contrats passés entre ce dernier des derniers et un cabinet Américain BCA, vous savez celui qui était loin du Blanc-Mesnil, basé à Houston. Et j'écrivais que c'était tellement loin que nous allions prendre du temps pour une décision éventuelle.
Et cette assemblée (se déroulant à Madrid et Las Palmas) étant la résultante des dérives de l'avocat pour repartir sur de bonnes bases, sans pour autant faire table rase du passé en n'oubliant pas l'activité incessante des membres de l'association pour adoucir les malheurs de toutes les familles.

Bonjour Eléna,
peux tu stp traduire ces divers éléments et l'envoyer sur le forum.Merci.




Eléna bonsoir, quelques axes de réflexion pour la réunion du 26, afin de clarifier la situation actuelle ou plutot de repartir sur de bonnes bases, je propose la dissolution du conseil de l'association et de procéder à un nouveau vote des personnes qui veulent et qui se portent canditates y compris les membres démissionnaires. Même si quelques fois il faudrait "du passé faire table rase" il est difficile d'effacer le travail éffectué par ces membres, dans l'intéret de toutes les familles.
Les familles dont la volonté est de se désengager du contrat avec BCA, ont surement la possibilité et sans restriction d'annuler les contrats passés et si BCA devait demander des frais pour des experts!!! il serait donc nécessaire qu'il fournissent les rapports d'expertises. Les familles devraient se rapprocher de leurs propres avocats ou de l'association car c'est quand
même l'assos qui les a orientés vers BCA ; et bien sur en cas de volonté de désengagement.
Pour information après l'établissement du rapport préléminaire éffectué sur les boites noires, un blog citoyen d'un ancien commandant de bord expliquait le 15 Octobre 2008 clairement les différentes phases des incidents créant l'accident tragique pour nous tous, sur ce blog dix articles ont été écrits sur le crash de la spanair.
j'ai envoyé plusieurs éléments à investigacion@accidentespanair... et pour l'instant c'est la même thèse pour tous les spécialistes et sans avoir la collaboration d'experts mandattés par BCA ou autres cabinets américains.
http;//henrimarnetcornus.20minutes-blogs.fr

Le nouveau conseil devra fonctionner de manière clair, transparente et démocratique et s'appuyer sur une commission de réflexion complémentaire au conseil pour toutes les "décisions importantes", celle-ci devra être pluri-régionales voir pluri régionales et nationales.
Sans pour autant multiplier les délais de décision,les membres de cette commission devront être disponibles, réactifs avec sur chaque sujet un délai de réflexion de 36Heures maximum, il n'y aurait pas de quorum nécessaire, ces membres devront communiquer entre eux.
Pour l'hommage qui sera rendu le 20Aout, il serait judicieux de solliciter spanair pour la prise en charge des frais de transport, d'hébergement, restauration etc.....tout en sachant que depuis la réunion entre l'assos et spanair pour le rembousement des frais occasionnés par eux, et après leur engagement de payer, nous n'avons rien recus pour le remboursement des frais funéraires. Il est vrai que l' avocat awach avait sans doute d'autres préocupations.
D'autre part nous n'avons pas été informé des contacts et des différents articles dans la presse qu'a pu donner l'association, il est bien sur évident que c'est d'une importance stratégique que de ne pas se faire oublier. De plus et malheureusement il s'agit aussi d'établir avec les médias un rapport de force moins défavorable vis à vis de spanair, boeing, état Espagnol ou autre responsable....éventuels.
Afin de se compter il faut que la quantité des socios et des nombres avec leurs nationalités soit communiquée à tous.
Créer une équipe d'avocats Espagnols et d'autres pays, des familles (hors cabinets américains)pour déterminer une stratégie commune et c'est cette équipe qui proposera à l'assos un cabinet américain et s'ily a vraiment nécéssité d'aller aux EU, surtout avec le forum conveniens!
Voila Eléna, des réflexions au moins pour instaurer des débats et réflexions, en espèrant que le 26 ne soit pas "règlement de compte à OK Coral".

Merci pour tout, Amitiés.
Patrick.

L'actualité de l'assos étant un peu bousculée, vous aurez tous les éléments des élucubrations et falsifications d'awach l'avocat dans le prochain message.

25 mai 2009

SOUTIENS,DONS,ACTIVITES DE L'ASSOCIATION AFFECTADOS

TOUS LES MEMBRES ACTIFS DE L' ASSOCIATION SONT DES BENEVOLES.

TOUS LES FRAIS DE FONCTIONNEMENT SONT PRIS EN CHARGE PAR LES MEMBRES FONDATEURS DONT NOUS FAISONS PARTIE.

100% DES DONS SONT REVERSES A L' ASSOCIATION AFFECTADOS.

Même si nous avons énormément de difficultés à communiquer sur cet aspect du soutien financier, nous savons qu'il est indispensable pour le fonctionnement de notre association.

C'était sans doute plus confortable quand il s'agissait de demander des soutiens financiers pour des associations sportives, humanitaires ou celles des grandes causes nationales...

Et nous tenons à remercier chaleureusement les membres adhérents et Amis qui nous ont permis d'envoyer 1180€ à Affectados à la date du 30 Mars 2009.



Ce soutien est d'autant plus nécessaire comme je l'indiquais dans un précédent message que nous allons constituer une commission composée de pilotes, mécaniciens, techniciens en remplacement de celle dissoute par le juge. Les membres de celle-ci n'étant pas indépendants des différentes parties engagées et ayant éventuellement des responsabilités dans ce crash.

Evidemment cette organisation nécessite des membres "pro" qui devront se déplacer, se loger avec des déffraiements, qui seront pris en charge par l'assos.
Vous êtes chers Amis un des maillons indispensables pour nous aider dans cette lutte somme toute disproportionnée , mais tellement juste pour connaître la vérité.

Actuellement nous sommes très sollicités par un cabinet d'avocats Américain recommandé par l'avocat de l'association et le Président Frédérico Sosa. Malgré le respect et la confiance dans notre association, nous prenons du recul et du temps pour examiner les différents articles du contrat proposé et surtout la stratégie proposée.
Pourquoi un cabinet Américain ? Pour la mise en place d'une plainte aux E.U contre Boeing propriétaire du MD 82, selon les dysfonctionnements ,carences dans les mémos techniques et des vérifications avant décollage.

Pierrick aurait surement été moqueur et surement très caustique en voyant son Père en discussion au grand hotel Intercontinental à Paris avec l'un des avocats du cabinet Américain basé à Houston au Texas.
C'est quand même loin du Blanc-Mesnil, alors pour la réflexion , nous prenons du temps !

Nous restons bien entendus à votre écoute et nous vous embrassons très fort.

25 mars 2009

2OAOUT :CHAOS ORGANISATIONNEL DE SPANAIR

Plus de sept mois après la disparition de 154 Victimes, le 20 Aout 2008, retour arrière sur les différents articles de presse dénoncant les dérives de la compagnie spanair.
Crash : Série noire pour Spanair Par Marie DESNOS le JDD.fr Jeudi 21 AOUT : alors que les équipes médicales continuaient leur travail d'identification des corps des 153 victimes de l'accident d'avion survenu la veille à l'aéroport de Madrid, les enquêteurs tentaient, eux, de déterminer la cause de cet incendie meurtrier. Spanair, qui a connu une année difficile notamment en raison de la crise du secteur, pourrait être mise en cause. L'erreur du pilote est envisagée.
La responsabilité de Spanair pourrait être engagée dans l'accident d'avion qui a fait 153 morts mercredi. (Reuters)
Sur le même sujet
Crash meurtrier à Madrid


Mercredi, l'Espagne a connu son plus grave accident d'avion depuis 25 ans. Vers 14h45 (12h45 GMT), un McDonnell Douglas MD 82 à destination de Las Palmas, au Canaries, s'est embrasé alors qu'il tentait pour la deuxième fois de décoller de l'aéroport de Barajas, à Madrid. Le moteur gauche de l'appareil aurait apparemment pris feu, provoquant l'incendie de l'avion. Bilan de l'accident : 153 morts, dont trois Français, a-t-on appris jeudi. Seuls 19 des 166 passagers et neuf membres d'équipage ayant embarqué à bord du vol JK5022 ont survécu. Ce jeudi, les équipes médicales et les familles s'efforçaient d'identifier les victimes, regroupées au centre de conférence de l'aéroport international de Madrid. Une tâche très délicate tant les corps ont été carbonisés. La majorité des personnes ont toutefois été identifiées, grâce aux tests ADN. Une liste des passagers du vol a été mise en ligne sur le site de la Spanair et un numéro d'appel a été diffusé, le 800 400 200. La responsabilité des techniciens mise en cause, pour l'heure, les raisons de ce drame restent floues. L'hypothèse d'une erreur du pilote est envisagée, selon la ministre espagnole du Développement, Magdalena Alvarez. Celle de la faute des techniciens, qui ont autorisé l'avion à redécoller après sa première tentative, aussi. L'appareil avait dû faire demi-tour à cause d'une problème technique et selon les médias espagnols, le pilote avait demandé la réparation d'un indicateur de température extérieure en panne. Certains experts estiment en tous cas que l'embrasement du réacteur ne peut pas expliquer à lui seul l'accident, et que d'autres causes pourraient donc être à l'origine de la catastrophe. L'enquête technique se poursuit, et les boites noires de l'appareil ont été récupérées. Peut-être répondront-elles aux questions qui se posent, notamment sur la responsabilité de la compagnie. Le MD 82 a été conçu en 1993 par la compagnie McDonnell Douglas, rachetée par l'Américain Boeing il y a plusieurs années. L'appareil accidenté avait quinze ans, et sa dernière révision remontait à début 2008. Sa maison mère, SAS a connu plusieurs incidents d'avions ces derniers mois, notamment des problèmes sur les trains d'atterrissage de certains de ses avions... Les pilotes dénoncent le "chaos organisationnel". La deuxième compagnie aérienne espagnole - après Iberia - qui traverse une grave crise financière, n'avait pas besoin d'un accident d'avion pour couronner le tout. Cette année, Spanair a déjà dû présenter un plan de redressement comprenant 1100 suppressions de postes, soit un tiers de ses effectifs, pour tenter de surmonter la crise que traverse le secteur. Son avenir est incertain. La veille du crash, ses salariés manifestaient contre ce plan. Selon El Pais, les pilotes de Spanair avaient par ailleurs publié mercredi peu avant l'accident un communiqué critiquant le "chaos organisationnel" et les "graves carences" de fonctionnement de la compagnie. Ils menaçaient eux aussi de faire grève. Le directeur des ressources humaines de Spanair, Héctor Sandoval, est pessimiste sur l'avenir. Il estime en outre que la flambée des prix du kérosène - il a doublé en un an, ce qui affecte gravement le secteur aérien - se poursuivra jusqu'en 2010. La compagnie, filiale de la Scandinave SAS, a enregistré une perte de 81 millions de dollars au premier semestre. Annus horribilis pour Spanair...

24 janvier 2009

LA VIE ET LE RÔLE DE NOTRE ASSOCIATION AFFECTADOS

Tout d'abord il y a lieu d'introduire une distinction entre notre association Affectados et les associations d'aide aux victimes, que l'on trouve dans chaque département, qui sont liées à l'administration de la justice et bénéficient d'un fort soutien de l'état (du moins en France).

Affectados a été crée au lendemain de la tragédie, dans l'hôtel où nous avons attendu l'identification des corps avec l'ensemble de toutes les familles, à ce moment nous avons participé à une réunion où tous les échanges étaient en Espagnol. Mais nous avons compris la nécessité de donner nos mails pour rester en contact avec l'ensemble des participants, comme je vous l'ai déja indiqué, aucun traducteur de l'Ambassade et du Consulat n'était présent à cette réunion.

Durant trois longs mois, les nombreux mails reçus faisaient état des douleurs, des grandes peines, du désarroi, des peurs et de l'inquiétude grandissante de l'arrivée inexorable de Noël, des poëmes aussi pour les victimes, et nous nous efforcions de traduire ceux-ci avec difficulté et avec Google, ce qui parfois nous a mis mal à l'aise vis à vis de nos Amis Espagnols. Pour écrire dans la langue de Cervantès,nous avons donc écrit avec la traduction Google,le résultat fut catastrophique, puisque nos écrits disaient que nous étions "heureux".
Je l'ai déja souligné, la douleur , le deuil sont des affections privées qui provoquent repli et passivité, passer de l'état de victime à celui d'acteur est une gageure, que notre association a relevé et que ses bénévoles relèvent tous les jours. En cela et pour de multiples raisons nous leur en sommes énormément reconnaissants et nous feront de France tous les éfforts pour participer et soutenir nos nouveaux Amis d'infortune.

Affectados s'organisa malgré tout avec la volonté farouche du "plus jamais ça", lors de l'assemblée générale du 12 Décembre qui s'est déroulée à Las Palmas et à Madrid avec constitution d'un bureau, Président, Secrétaire,Trésorier ect... Et dans la foulée l'annonce que différentes réunions ont eu lieu avec le Premier Ministre des iles Canaries, avec l'Evêque qui avait prononcé une homélie en hommage à toutes les victimes.

Ces réunions avaient aussi pour but d'obtenir des subventions, des locaux, accès internet, téléphones et d'autres services, les réponses ont été positives de la part du Gouvernement des Canaries, comme de l'évêché. Il a aussi été évoqué d'élever un monument en hommage et en souvenir des victimes, qui serait placé dans un lieu emblématique.

L'Unoin Deportiva Las Palmas(football) et CB Gran Canaria (basketball) avaient contacté Affectados pour des rencontres en salle, (celles-ci ont eu lieu depuis avec 3000 spectateurs ,et les recettes ont été versées à l'association). De nombreux contacts ont eu lieu aussi avec des villes et régions pour apporter des soutiens sociaux et psycologiques aux familles issues de ces collectivités. Que ce soit pour les entrevues avec les différents interlocuteurs ou les manifestations sportives, les médias étaient présents.

Pourquoi ces différentes démarches ? Parce que comme toutes les associations de victimes d'accidents collectifs (et comme les associations telles qu'elles soient) disposent de quelques atouts précieux, mais aussi d'handicaps non négligeables.
D'abord leur faiblesse en moyens humains et surtout financiers, elles font parfois beaucoup parler d'elles,mais c'est en proportion inverse à leur poids matériel. Elles tournent sur l'engagement bénévole sacerdocal de quelques individus ayant acquis au fil de leur engagement, de grandes compétences ,tant sur le plan technique, que juridique, que de la connaissance et de l'usage des médias ou du monde politique.
Que ces bénévoles décrochent car le temps sera l'allié de nos adversaires, et l'ensemble de l'association est fragilisée, déstabilisée.

Et pour qu' AFFECTADOS déroge à la règle, il lui faut des moyens financiers. Le premier paradoxe, est que nous sommes victimes et en plus il faut que l'on paye pour se faire défendre, comment se libérer pendant deux,trois, quatre mois pour assister au procès. Et bien sûr il faudra se colleter avec les monstres financiers que sont la cie spanair (la maison mère est SAS)
et sans doute Boeing, avec ses troupes gigantesques de cabinets d'avocats aux taux horaires de 1500Euros de l'heure (dixit les avocats Espagnols des Familles)
Ce tableau étant dressé et rien n'étant écrit, après avoir été sollicité par de nombreux proches pour participer financièrement à ce combat , l'adhésion à notre association AFFECTADOS est pour l'année 2009 de 5euros par mois, soit 60 euros pour l'année.

Il existe deux comptes banquaires à Madrid et Las Palmas à la Caixa, avec des comptes bien identifiés AFFECTADOS JK5022, néanmoins et afin de ne pas subir des frais de virement, nous demandons d'éffectuer un chèque en totalité (sans aucune obligation, mois par mois, nous ferons le nécessaire, nous ne vivons pas dans une bulle et nous connaissons les difficultés quotidiennes de chacun) à l'ordre de Charilas Claude, avec la photocopie de la carte d'identité ou passeport et votre mail (le tout par mail ou par courrier).Vous aurez un numéro de Socio colaborateur, et recevrez toutes les infos sur les actions menées et un accès au web avec un mot de passe. Ce montant de 60€ n'étant pas plafonné, d'autre part , j'ai contacté les services fiscaux pour une éventuelle déduction auprès des impots, y compris pour les sociétés, je vous informerai de la réponse le plus tôt possible.

Je vous remercie d'avance de votre contribution, pour la "vraie" vérité, la reconnaissance des responsabilités et le souvenir.
Je vous embrasse tous.

13 janvier 2009

LA PLACE DE LA VICTIME, NOTRE PLACE

Certains éléments donnés ci-après font suite au colloque de la FENVAC du 21Novembre et par Jacques Bresson,Président d'honneur de la FENVAC.

En préambule, il nous faut rendre un hommage à Mme Francoise RUDETZKI, secrétaire générale de SOS-Attentats Paris, qui oeuvre depuis 1985, engagée dans de multiples combats, pour l'indemnisation, pour l'accès à la justice, pour améliorer les relations entre victimes et les médias, pour améliorer la prise en charge globale et pluridisciplinaire, pour la mémoire, pour trouver une place juste et judicieuse pour les associations de victimes, etc.... Sans cette Dame exeptionnelle, les associations de victimes auraient beaucoup de difficultés à exister comme actuellement, mais le chemin à parcourir pour une reconnaissance à part entière vis à vis des institutions est encore long et usant.


UN GRAND MERCI Mme RUDETZKI.


Les victimes de catastrophes sont interpellées et choquées par l'image que l'on donne fréquemment d'elles : égarées par la douleur et incompétantes, le tout leur est dû, elles sont revendicatrices voire revenchardes, des pleureurs, de lobby revanchards, elles veulent se substituer au procureur, voire exercer la justice elles mêmes. Ces images sont toujours véhiculées dans le but d'étayer les théories et défendre les intérets de ceux qui les défendent.

Il faut tordre le cou à cette image des victimes, qui satisfait tellement les responsables, véhiculée aussi bien par certains magistrats, des élus, des fonctionnaires, et bien sur les avocats des auteurs de catastrophes. La première idée fausse est que les catastrophes sont irrationnelles. Excluant celles provoquées par des phénomènes naturels, elles sont au contraire d'une implacable logique : enchainement d'imprudences, de négligences, de non respect des règlements etc... Logiques, donc prévisibles, elles ont toujours plusieurs causes,donc plusieurs auteurs ayant chacun une part de responsabilité. Ce n'est que la confirmation des différents articles de ce blog.
La sécurité des transports collectifs et plus encore l'aérien ne peut être et n'est pas soumise à l'erreur d'un seul homme : elle est partout garantie par des systèmes dans lesquels l'erreur de l'un doit être neutralisée par l'action de l'autre.


Les victimes ou familles de victimes de catastrophes dont nous sommes, rejetons totalement ces images fausses que l'on donne de nous, ni pleureurs, ni revenchards, ni pollueurs, simplement des citoyens ordinaires victimes de l'insécurité. Lorsque qu'un tel drame nous frappe nous souhaitons savoir ce qui s'est passé, qui a fait quoi, et tous ceux qui par imprudence, négligence, non respect des règlements ont une part de responsabilité, soient jugés et sanctionnés à proportion de leurs fautes, dans le cadre de la loi. La justice doit poursuivre de la même façon que les exécutants, les personnes ayant un rang élevé si dans l'exercice de leurs fonctions, elles ont commis une faute ayant entrainé la catastrophe.


La place des victimes est au coeur de la procédure pénale.

La sanction de justice a une valeur exemplaire en matière de sécurité, qu'elle est de nature à alerter et à responsabiliser tous ceux qui ont un rôle dans la sécurité collective de leurs concitoyens.


Comme je l'ai déja écrit notre souhait profond, voire viscéral et ça l'est pour la plupart des familles de victimes, c'est que l'on tire toutes les lecons de ce crash. Il faut que nous interpellions les professionnels de l'aérien pour demander des comptes sur les mesures à prendre pour améliorer la sécurité collective. Il faut que nous apportions notre contribution pour une prévention des accidents, car nous sommes bien sûrs maintenant, sensibilisés, motivés et vigilants car nous avons été trahis dans la confiance des systèmes de sécurité. Il ne faudrait pas que ces professionnels de l'aérien fassent la soude oreille sur une demande d'intégration dans des structures de réflexion.


La place des victimes est au coeur de la prévention.

Certes, ce ne sera pas facile, car les propos des familles de victimes sont sans concession. Mais notre présence sera une garantie accrue d'exigence et de vigilance, et rapellera à ceux dont la sécurité collective est la mission "derrière les contraintes budgétaires en millions d'euros", il y a des êtres de chair et de sang, dont la vie est le bien essentiel et dont la mort peut détruire des familles entières.

Et pour être au coeur de la procédure pénale, au coeur de la prévention, il nous faut une association, celle-ci devra faire un important travail de relecture des évènements qui ont conduit à l'accident. Nous avons cette association"Affectados" qui s'est crée immédiatement après le crash et les adhésions croissantes surtout par rapport à une révolte face à "cette fatalité" qui a le don de réveiller les familles quelque peu engluées dans un fonctionnement routinier. Le réveil en sursaut fait mal, mais il a le mérite d'une prise de conscience et d'enrayer les dérives des systèmes.

Je ne tarderai pas à vous informer sur "LA VIE ET LE ROLE DE NOTRE ASSOCIATION"
et dans ce nouveau message, votre aide nous sera des plus utile.

Bon courage à tous et que cette nouvelle année vous donne les meilleures perspectives possibles.