25 mai 2009

SOUTIENS,DONS,ACTIVITES DE L'ASSOCIATION AFFECTADOS

TOUS LES MEMBRES ACTIFS DE L' ASSOCIATION SONT DES BENEVOLES.

TOUS LES FRAIS DE FONCTIONNEMENT SONT PRIS EN CHARGE PAR LES MEMBRES FONDATEURS DONT NOUS FAISONS PARTIE.

100% DES DONS SONT REVERSES A L' ASSOCIATION AFFECTADOS.

Même si nous avons énormément de difficultés à communiquer sur cet aspect du soutien financier, nous savons qu'il est indispensable pour le fonctionnement de notre association.

C'était sans doute plus confortable quand il s'agissait de demander des soutiens financiers pour des associations sportives, humanitaires ou celles des grandes causes nationales...

Et nous tenons à remercier chaleureusement les membres adhérents et Amis qui nous ont permis d'envoyer 1180€ à Affectados à la date du 30 Mars 2009.



Ce soutien est d'autant plus nécessaire comme je l'indiquais dans un précédent message que nous allons constituer une commission composée de pilotes, mécaniciens, techniciens en remplacement de celle dissoute par le juge. Les membres de celle-ci n'étant pas indépendants des différentes parties engagées et ayant éventuellement des responsabilités dans ce crash.

Evidemment cette organisation nécessite des membres "pro" qui devront se déplacer, se loger avec des déffraiements, qui seront pris en charge par l'assos.
Vous êtes chers Amis un des maillons indispensables pour nous aider dans cette lutte somme toute disproportionnée , mais tellement juste pour connaître la vérité.

Actuellement nous sommes très sollicités par un cabinet d'avocats Américain recommandé par l'avocat de l'association et le Président Frédérico Sosa. Malgré le respect et la confiance dans notre association, nous prenons du recul et du temps pour examiner les différents articles du contrat proposé et surtout la stratégie proposée.
Pourquoi un cabinet Américain ? Pour la mise en place d'une plainte aux E.U contre Boeing propriétaire du MD 82, selon les dysfonctionnements ,carences dans les mémos techniques et des vérifications avant décollage.

Pierrick aurait surement été moqueur et surement très caustique en voyant son Père en discussion au grand hotel Intercontinental à Paris avec l'un des avocats du cabinet Américain basé à Houston au Texas.
C'est quand même loin du Blanc-Mesnil, alors pour la réflexion , nous prenons du temps !

Nous restons bien entendus à votre écoute et nous vous embrassons très fort.

7 commentaires:

PATRICK a dit…

Nous venons de revivre intensément des moments très difficiles avec ce nouveau crash et ses 228 victimes ,passagérs et membres d'équipage.Les images et les dialogues avec les différents interlocuteurs sont revenus avec force,les mensonges et les falsifications qui ont suivis aussi.Même si depuis lundi nous ne regardons pas les infos qui passent en boucles, ni n'achetons les journaux .
Une seule fois Lundi soir j'ai allumé la télé et pendant cinq minutes JL Borlo ministre parlait de la récupération des boites noires pour l'explication et les causes du crash!!!C'est vraiment méconnaitre les difficultés de la récupération dans l'atlantique voir impossible comme nous pouvons tous l'imaginer.Axer le discours sur les boites noires,c'est se moquer du monde puisque les rapports sont donnés en préliminaire un mois après le crash,l'intermédiaire un an après et le définitif deux ans après.Alors que du premier au troisième rien ne change mais la procédure est comme ca et puis ca arrange les responsables d'éloigner les conclusions du rapport des boites noires, de la date du crash.
En tant état de cause ,toutes nos pensées vont aux familles qui sont dans un désaroi total avec l'incertude de récupéré leurs proches.Et malheureusement ces familles seront aussi confrontées à toutes les difficultés que nous avons subies et que nous subissons encore.Et tout cela bien entendu en décalage complet avec le barnum médiatique et politique.

TECHNICIEN 1 a dit…

LE PARISIEN du 04/06/09
- Des fonds marins difficiles. Mais pas de plongée non plus sans connaissance parfaite des fonds marins. « La zone de recherche est sur la dorsale atlantique et les profondeurs sont situées entre 2 000 et 4 700 m. Le paysage ressemble aux Alpes sous la mer », détaille Pierre-Yves Dupuy, ingénieur en chef au service hydrographique de la marine. « On apporte nos connaissances en matière de courants marins aussi pour aider au repérage du signal des boîtes noires », continue cet officier. Le signal des boîtes noires peut être perturbé par la salinité, les couches d’eau, chaudes et froides, dans cette région. Le bureau d’enquêtes et d’analyses a déclaré hier « ne pas être très optimiste » sur la découverte des précieux enregistreurs de vol.
Encore une déclaration politique à l'emporte pièces,du médiatique Borloo,lamentable.

LAURENT par PATRICK a dit…

Journal LE PARISIEN du 04 JUIN.
Nous sommes à 100% en accord avec Laurent Jouault,et qui confirme le décalage énorme avec la réalité subie et le déballage politico-médiatique sur la cellule de crise mis en place,les aides spycologiques,etc..."LE GRAND CINEMA DES AUTORITES"



« Après un crash, on comprend vite qu’il va falloir se débrouiller seul »
LAURENT JOUAULT, 41 ans, a perdu 5 membres de sa famille dans la catastrophe de Charm el-Cheikh en 2004








Hôtelier installé dans le Morbihan, Laurent Jouault, 41 ans, a perdu 5 membres de sa famille dans la catastrophe aérienne de Charmel-Cheikh qui avait fait 148 morts dont 134 Français, le 3 janvier 2004 au large de l’Egypte. Défendu par Me Gilbert Collard, il réagit à la tragédie du vol Rio-Paris et témoigne du douloureux parcours des proches de victimes.



Comment avez-vous réagien apprenant ce nouveau drame ?
- Laurent Jouault. Ce n’est pas la première catastrophe aérienne depuis Charmel-Cheik, mais ça m’a touché, forcément. On revit tout ce qu’on a enduré depuis 2004, la douleur est toujours à vif. Un crash lointain en pleine mer, une alerte à la bombe peu de temps avant le vol, la thèse de l’attentat écartée d’entrée de jeu : cette tragédie présente pas mal de similitudes avec la nôtre.
Il y a aussi les familles des disparus qui affluent à Roissy, les experts qui se précipitent pour avancer froidement toutes sortes d’hypothèses, le voyageur qui se présente sans aucune pudeur comme un rescapé au motif qu’il a failli monter dans l’avion… Oui, tout ça me ramène cinq ans en arrière.

La prise en charge des familles semble une priorité. Quelle a été votre expérience ?
Elle est indispensable parce que personne n’est préparé à affronter la violence d’un tel événement qui vous soumet à une tension permanente. Mais mon expérience personnelle montre qu’après le grand cinéma des autorités les premiers jours, c’est le désert. La cellule psychologique, c’est du vent. Au départ, tout le monde vous entoure. Puis on repart chez soi. Personne ne téléphone les jours suivants. On comprend très vite qu’il va falloir se débrouiller tout seul. Ma famille, comme beaucoup d’autres endeuillées par la catastrophe de Charm el-Cheikh, a été laissée au bord du chemin. Et je n’oublie pas les dégâts collatéraux, comme des suicides ou l’apparition brutale de maladies.

Que souhaitez-vous dire aux proches des disparus du Rio-Paris ?
Je leur conseillerais, très modestement, de faire attention et de ne pas croire aveuglément qu’ils bénéficieront d’une écoute et d’un soutien permanents. Ils ne doivent pas prendre pour argent comptant ce qu’on va leur dire parce que les déceptions peuvent s’avérer immenses.
Dans notre cas, on a cru à une parfaite coopération franco-égyptienne pour l’enquête. Au final, c’était de la poudre aux yeux. On nous a aussi bercés d’illusions au sujet du rapatriement des corps. Les proches des disparus doivent s’attendre à une très longue enquête.
Moi, cinq ans après, j’ignore toujours pourquoi l’avion est tombé et je n’ai récupéré ni corps ni objets personnels. Les indemnités n’ont pas été versées. Mais je ne désespère pas d’avoir des réponses. Je souhaite à ces familles de trouver la force nécessaire pour garder espoir. Et si elles ont un combat à mener, qu’elles n’hésitent pas à le faire. Se rassembler en collectif est une bonne chose.

Shéhérazade a dit…

Encore une catastrophe aérienne... Une tragédie qui fait d'autant plus mal qu'elle ravive des souvenirs qui font mal...
Sincères condoléances aux familles des victimes qui sont malheureusement dans le flou total et dans l'impossibilité de faire leur deuil...

HENRI PAR PATRICK a dit…

Cet article est extrait du blog:
henrimarnetcornus,blog citoyen.

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Alors que vient de se produire la catastrophe aérienne qui, dans l’histoire d’Air France, a fait le plus grand nombre de victimes, les pensées de chacun vont évidemment vers les passagers et membres d’équipage tragiquement disparus. Elle se joignent également à la peine de leurs familles et de leurs proches, peine que tous partagent dans un moment si douloureux qui ne peut qu’inciter à leur adresser les plus sincères, les plus vives et les plus compatissantes condoléances. Elles vont aussi vers la grande famille des navigants qui paye, une fois encore, un lourd tribut à l’accomplissement de leur mission.



Mais cette émotion ne peut se dissocier du sentiment de colère que suscite toujours un nouvel accident, colère de l’injustice qui frappe, colère de la perte et du gâchis de vies, colère due au constat que les enseignements des accidents passés ou des incidents accumulés n’aient pas permis d’éviter un nouveau drame, chaque accident laissant l’espoir souvent déçu qu’il «serve» au moins à empêcher les suivants...



Evidemment, ce n’est pas quelques heures ou quelques jours après une catastrophe que son explication détaillée et définitive peut être produite par qui que ce soit et il faudra sans doute des années, comme toujours de trop longues années, pour qu’une vérité soit avancée.



Pour autant, les éléments qui ont été portés à la connaissance du public par les médias suscitent quelques réflexions.
Pour s'informer un peu plus nous vous conseillons de vous rendre sur ce blog d'un ancien commandant de bord.

PATRICK a dit…

"L'aéronautique est un monde opaque"
Propos recueillis par Stéphane JOAHNY
Le Journal du Dimanche

Elle est l'un des rares parlementaires français à mettre les mains dans le cambouis de la sécurité aérienne. Après une première étude en 2004, Odile Saugues, députée socialiste du Puy-de-Dôme, prépare un rapport sur l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) attendu le mois prochain.

En 2004, vous aviez publié un rapport parlementaire sur la sécurité aérienne avec 40 préconisations à la clé. Ont-elles été prises en compte?
L'une d'elles, l'établissement d'une liste noire, oui. Une autre, en revanche, non. Nous avions préconisé le refus de la nouvelle licence, qui prévoit une formation beaucoup plus courte pour les pilotes, et l'Europe a voté oui. Pour ce qui est des autres propositions, je n'ai pas d'information. L'aéronautique est un monde opaque. J'avais demandé que l'on organise chaque année une conférence parlementaire de manière à faire le point sur les mesures prises en matière de sécurité aérienne, mais l'Assemblée ne s'est pas emparée du sujet. En fait, cela redevient un sujet grand public uniquement quand un avion tombe. Dans ces cas, on parle trop, on avance tout de suite des conclusions hâtives, il y a des larmes, de la compassion, mais c'est insupportable parce qu'après le reste ne suit pas.

L'avion reste le moyen de transport le plus sûr...
Ce n'est pas une raison pour ne pas se donner les moyens d'éviter des catastrophes. Aujourd'hui, le principal problème qui est dénoncé par les syndicats, ce sont les réductions de personnel, la tension dans les conditions de travail, qui ne sont pas bonnes ni pour la sérénité ni pour la qualité du travail effectué... On n'a pas le droit de tirer sur le facteur humain à l'infini. Les gains de productivité peuvent être dommageables dans le domaine de la sécurité aérienne.

Avez-vous des exemples?
On manque de personnel sur les vols longs courriers. On manque de personnel au sol lors des phases d'avitaillement. Il n'y a plus qu'une personne aux portes des A318 pour accueillir les passagers. Personne ne vous dira officiellement que l'on rogne sur l'entretien des avions, pourtant on réduit les coûts de manière tellement drastique. Et pas seulement dans les compagnies low cost. C'est l'ensemble du secteur du transport aérien qui est pris par ce souci de rentabilité, ce souci de gagner des postes, d'économiser sur tout... L'erreur humaine intervient dans environ 80 % des accidents d'avion. Qu'on respecte les hommes, leur temps de travail, leur temps de repos, leur formation, leur qualification... La fraîcheur d'un équipage, c'est aussi important pour la sécurité.

Faites-vous confiance au Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) pour élucider les causes d'accident?
Le BEA français est extrêmement compétent et qualifié mais, contrairement au National Transport Safety Board américain, cet organisme dépend du gouvernement. Nous ne saurons que ce que l'on veut bien nous dire. C'est un des problèmes soulevés par les pilotes, qui dénoncent une certaine consanguinité entre les responsables de l'aviation civile en France. C'est un petit monde à part : les gens de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) passent facilement au cabinet du ministre et vice versa, les experts sont des anciens du BEA ou d'Air France. On a l'impression que certaines choses se règlent en famille.

PATRICK a dit…

Après l'article du JDD et les réponses apportées par Odile Saugues député du puy de dome,nous avons une nouvelle fois la confirmation de nos affirmations quand à l'opacité de ce monde aérien et de son fonctionnement clanique.

L'avocat de l'association Alberto Awach à été démis de ses fonctions et récusé auprès du tribunal de Madrid.Ce malfaisant et escro, en profitant du malheur des familles à procédé à des actes répréhensibles et immoraux.Je lui consacrerait un plus long message pour expliquer ces actes, la encore pour de l'argent.lamentable.
A la demande des adhérents les membres du bureau doivent démissionner pour une nouvelle élection et la recomposition de ce bureau,celle-ci aura lieu le 26Juin.Tout ces évenements sont des mauvaises nouvelles mais nous ferons front et notre implication dans l'assos devrait être plus importante,même avec les difficultés engendrées par la distance et la langue.

Nous remercions les anonymes Amis qui déposent régulièrement des fleurs sur la dernière demeure de nos enfants.

Un hommage sera rendu le 20Aout sur l'aéroport de Madrid pour toutes les victimes de ce drame.Nous seront donc présents lors des différentes cérémonies.
En France et au cimetière du Blanc-Mesnil nous nous receuillerons peut être ensemble début septembre.Je vous embrasse toutes et tous.