8 août 2011

LA VIE ET LE RÔLE DE NOTRE ASSOCIATION AFECTADOS CONTINUENT PLUS QUE JAMAIS.

Après le rapport définitif et les conclusions de celui-ci,nous continuons à lutter et nous battre pour que la sécurité aérienne soit considérablement améliorée et pour que les dysfonctionnements qui ont provoqué la mort d'Ethan et Pierrick ainsi que de 152 autres passagers ne se reproduisent pas.

Néanmoins, nous vous confirmons que nous avons besoin de votre soutien et de votre aide financière. Oui,oui,oui nous avons besoin de vous!
Nous reprenons un message du 24 Janvier 2009 ou nous expliquons l'historique et les diverses actions de notre association.

100% DES DONS SONT INTEGRALEMENT VERSES A L'ASSOCIATION.

Message du 24 Janvier 2009.

Tout d'abord il y a lieu d'introduire une distinction entre notre association Afectados et les associations d'aide aux victimes, que l'on trouve dans chaque département, qui sont liées à l'administration de la justice et bénéficient d'un soutien de l'état (du moins en France).

Afectados a été créée au lendemain de la tragédie, dans l'hôtel où nous avons attendu l'identification des corps avec l'ensemble de toutes les familles, à ce moment nous avons participé à une réunion où tous les échanges étaient en Espagnol. Mais nous avons compris la nécessité de donner nos mails pour rester en contact avec l'ensemble des participants, comme je vous l'ai déjà indiqué, aucun traducteur de l'Ambassade et du Consulat n'était présent à cette réunion.

Durant trois longs mois, les nombreux mails reçus faisaient état des douleurs, des grandes peines, du désarroi, des peurs et de l'inquiétude grandissante de l'arrivée inexorable de Noël, des poèmes aussi pour les victimes, et nous nous efforcions de traduire ceux-ci avec difficulté et avec Google, ce qui parfois nous a mis mal à l'aise vis à vis de nos Amis Espagnols. Pour écrire dans la langue de Cervantès, nous avons donc écrit avec la traduction Google,le résultat fut catastrophique, puisque nos écrits disaient que nous étions "heureux".
Je l'ai déjà souligné, la douleur, le deuil sont des affections privées qui provoquent repli et passivité, passer de l'état de victime à celui d'acteur est une gageure, que notre association a relevé et que ses bénévoles relèvent tous les jours. En cela et pour de multiples raisons nous leur en sommes énormément reconnaissants et nous ferons de France tous les efforts pour participer et soutenir nos nouveaux Amis d'infortune.

Affectados s'organisa malgré tout avec la volonté farouche du "plus jamais ça", lors de l'assemblée générale du 12 Décembre qui s'est déroulée à Las Palmas et à Madrid avec constitution d'un bureau, Président, Secrétaire, Trésorier etc... Et dans la foulée l'annonce que différentes réunions ont eu lieu avec le Premier Ministre des îles Canaries, avec l'Evêque qui avait prononcé une homélie en hommage à toutes les victimes.

Ces réunions avaient aussi pour but d'obtenir des subventions, des locaux, accès internet, téléphones et d'autres services, les réponses ont été positives de la part du Gouvernement des Canaries, comme de l'évêché. Il a aussi été évoqué d'élever un monument en hommage et en souvenir des victimes, qui serait placé dans un lieu emblématique.

L'Unoin Deportiva Las Palmas(football) et CB Gran Canaria (basketball) avaient contacté Afectados pour des rencontres en salle, (celles-ci ont eu lieu depuis avec 3000 spectateurs et les recettes ont été versées à l'association). De nombreux contacts ont eu lieu aussi avec des villes et régions pour apporter des soutiens sociaux et psychologiques aux familles issues de ces collectivités. Que ce soit pour les entrevues avec les différents interlocuteurs ou les manifestations sportives, les médias étaient présents.

Pourquoi ces différentes démarches ? Parce que comme toutes les associations de victimes d'accidents collectifs (et comme les associations de différente nature) disposent de quelques atouts précieux, mais aussi d'handicaps non négligeables.
D'abord leur faiblesse en moyens humains et surtout financiers, elles font parfois beaucoup parler d'elles, mais c'est en proportion inverse à leur poids matériel. Elles tournent sur l'engagement bénévole sacerdocal de quelques individus ayant acquis au fil de leur engagement, de grandes compétences, tant sur le plan technique que juridique, que de la connaissance et de l'usage des médias ou du monde politique.
Que ces bénévoles décrochent, car le temps sera l'allié de nos adversaires, et l'ensemble de l'association est fragilisée, déstabilisée.

Et pour qu'AFECTADOS déroge à la règle, il lui faut des moyens financiers. Le premier paradoxe, est que nous sommes victimes et en plus il faut que l'on paye pour se faire défendre, comment se libérer pendant deux,trois, quatre mois pour assister au procès. Et bien sûr il faudra se colleter avec les monstres financiers que sont la cie spanair (la maison mère est SAS)
et sans doute Boeing, avec ses troupes gigantesques de cabinets d'avocats aux taux horaires de 1500Euros de l'heure (dixit les avocats Espagnols des Familles).

Ce tableau étant dressé et rien n'étant écrit, après avoir été sollicité par de nombreux proches pour participer financièrement à ce combat , l'adhésion à notre association AFECTADOS est pour l'année de 60 euros ,ce montant n'étant pas le maximum bien entendu, ce montant n'étant pas plafonné.

Il existe deux comptes bancaires à Madrid et Las Palmas à la Caixa, avec des comptes bien identifiés AFECTADOS JK5022, néanmoins et afin de ne pas subir des frais de virement, nous demandons d'effectuer un chèque de la totalité de 60€ (sans aucune obligation, nous ferons le nécessaire, nous ne vivons pas dans une bulle et nous connaissons les difficultés quotidiennes de chacun) à l'ordre de Charilas Claude, avec la photocopie de la carte d'identité ou passeport et votre mail, pour ceux dont la cotisation serait nouvelle. Vous aurez un numéro de Socio collaborateur, et recevrez toutes les infos sur les actions menées et un accès au web avec un mot de passe.

Je vous remercie d'avance de votre contribution, pour la "vraie" vérité,pas celle du bureau enquêtes et analyses, la reconnaissance des responsabilités et le souvenir.
Je vous embrasse tous.

12 commentaires:

PILAR a dit…

Bonne nuit tout le monde:
Bien sûr que nous pouvons faire pour que beaucoup de familles se sentent plus proche de cette lutte acharnée pour obtenir la vérité et la justice ... en ce moment: entrer dans ce http://www.aviaciondigitalglobal.com/ web et voter dans un sondage qui a commencé ce vendredi , demandant la démission du président de la CIAIAC et de son conseil ...
Nous avons tout essayé, jusqu'à l'épuisement, tant à l'intérieur qu'a l'extérieur d'Espagne, pour obtenir un rapport pour changer le processus qui existe dans la culture de "culpabilisation des morts ", mais nous ne l'avons jamais fait parce que nous avions peur de la réalité. Il reste quand même de l'espoir, parce que dans l'histoire des catastrophes aériennes et dans de nombreux cas le combat mené par les familles et à leur manière, ont obtenu justice et vérité, empêchant ainsi d'autres personnes de mourir de la même facon ...
Je me considère comme un lieu de mémoire et de rappeler, que mon engagement personnel est pour elle,Estrella et pour tous ceux qui l'accompagnaient pour son dernier voyage ...
Quand je sens que je ne peux plus parce que les forces me manquent, je ferme les yeux etj' imagine son sourire, sa joie de vivre et je refuse d'accepter sa mort et tout ce qui va avec et pour cette,ces disparitions ne reste pas impunies ...
Un gros câlin à tous et la conviction profonde que la mort et tant de souffrances ne seront pas vaines ...

STEPHANE GICQUEL a dit…

Bonjour Patrick,

Merci de me tenir informé des nouvelles de votre association et de vos
actions.

Quel combat ... Comme dans d'autres accidents, on voit comment la réalité
des faits est difficile pour les autorités à affronter car tout simplement
il montre les failles et les limites d'un système qu'on veut nous faire
croire idéal et sans failles. Hélas, oui les familles de victimes gênent !

J'ai des contacts aussi avec Magali, notamment quand il a fallu trouver un
expert pour aider l'association. Apriori, cela se passe bien avec M.
Iztueta.

J'ai eu le plaisir de rencontrer Pilar lors d'une conférence à Washington en
mars dernier. Je dois me rendre auprès de l'association car nous avons à la
Fenvac un projet de créer une fédération européenne des victimes d'accidents
collectifs car c'est maintenant à ce niveau qu'il nous faut nous regrouper,
nous organiser pour peser sur les débats qui sont maintenant européens,
surtout dans le domaine aérien.

Notre handicap comme tu le dis est notre faiblesse. Il faut donc que nous
mutualisons nos maigres ressources !

Si tu souhaites passer un jour pour parler autour d'un café, tu es le
bienvenu. Il suffit juste de m'appeler ou m'envoyer un mail pour être
certain que je suis là vu que je bouge pas mal.

Courage et force !

Amicalement.

Stephane est secrétaire général de la FENVAC(Fédération National des Accidents Collectifs)

HMC.Le blog. a dit…

Pour adhérer à l'Association "AFECTADOS" : http://ethanetpierrick.blogspot.com/ ou contacter Monsieur Patrick CHARILAS patrick.charilas@hobart.fr

Avec les familles des victimes, demandez la démission du président de la CIAIAC (le BEA espagnol). Pour voter : http://www.aviaciondigitalglobal.com/ (encuesta especial)



14.08.2011
SPANAIR 5022 : l’EASA se dévoile un peu plus…
Le 20 août 2008, le vol JK 5022 décrochait au moment de l’envol : 154 victimes. Dans leur précipitation pour décoller, les pilotes avaient oublié de sortir les volets. Point final. C’est la seule cause de l’accident selon la CIAIAC (le BEA espagnol). Encore une mascarade d’enquête.

Le 5 juillet 2011, l’EASA a publié un Safety Information Bulletin (SIB) [lien] , destiné à limiter le risque qu’un avion décolle dans une mauvaise configuration, en préconisant par exemple la sortie des volets avant que l’avion ne quitte son poste de stationnement (reprise d’un SIB de mai 2009).

L’EASA précise que les raisons pour lesquelles les pilotes oublient de sortir les volets sont complexes et dues par exemple à la pression temporelle, au stress, à la fatigue, à une saturation mentale etc.

Il convient de remarquer que, dans son SIB, l’EASA n’affirme pas (plus) que, pour effectuer un vol, les pilotes doivent absolument être mentalement et physiquement disponibles et qu’on ne saurait accepter qu’ils se trouvent dans un état de fatigue ou de stress tel qu’ils ne puissent effectuer leurs tâches avec efficacité.

C’est ce qui était exigé avant que le bizness ne dicte sa loi… mais plus maintenant car…

…passagers, grâce à l’EASA, vos pilotes peuvent désormais voler en étant fatigués, stressés, mentalement saturés, subir des pressions etc., ce n’est pas grave car ils sortiront les volets au parking.

Pour le reste du vol effectué avec un tel équipage accepté par l’EASA, croisez les doigts, priez Dieu si vous croyez qu’il existe etc…



· « Allo Chef, je suis fatigué, stressé, mentalement saturé. Je ne peux pas voler »

· « KOI ? Tu te fous de ma gu… ? »

· « Mais… »

· « Si tu ne voles pas, t’es VIRÉ !!! »

· «

Henri a dit…

Pour répondre à Stéphane, je dirais qu'il n'y a pas de débat possible avec des administrations, institutions, pouvoirs de toutes sortes qui font le jeu de ceux qui pensent que les objectifs économiques ont plus de valeur qu'une vie humaine; C'est le système tout entierqu'il faut combattre. Engager le débat avec ce système, c'est le légitimer.
Henri

blog HMC a dit…

SPANAIR 5022 : ça bouge en Espagne !
El Colegio Oficial de Pilotos de la Aviación Comercial (Copac) affirme que le rapport de la CIAIAC ne remplit pas son rôle dans l'amélioration de la sécurité aérienne car il ne recherche pas les causes systémiques de l’accident du 20 août 2008 et fait des recommandations qui ne sont pas utiles pour prévenir les accidents futurs.



Le Collège travaille avec le soutien de diverses institutions pour la création d'une équipe d'experts au niveau national et international afin d’effectuer un examen technique approfondi du rapport qu’il estime «incomplet, partial et superficiel ».



Cet examen sera publié et transmis officiellement au Congrès pour demander une modification du rapport à la CIAIAC.



« Adelante! »



En France, les syndicats de pilotes devraient demander que le BEA soit dessaisi de l’enquête de l’accident du vol AF 447 et que le sous-ministre Mariani démissionne.



« Bougez-vous ! »

THIERRY.R a dit…

Patrick,

Ce petit mot pour te dire qu'en ce jour funeste mes pensées vont vers toi et les tiens,

Très amicalement
Cordialement

PATRICK a dit…

Merci de tout coeur pour les soutiens recus,merci à:
Marilyne,Francoise,Annie,Sylvie,Carène,Chantal,Bertrand,Roger,Alain,Henri,Olivier,Eric,Guillaume,Patrick,Christian,Serge.
Merci pour Ethan et Pierrick,merci pour leurs 152 compagnons d'infortunes et leurs familles.

PILAR a dit…

Les prochains 24, 25, 27 et Octobre 28 seront produits par la Cour n ° 11, qui enquête sur les causes du crash de Spanair, les actes juridiques suivants:

- Octobre 24:
Rapport des d'experts techniques mandatté par l'association.
25 Octobre:
Rapport d'experts sur le relais R-25 et l'évaluation et son impact technique dans le crash du vol JK5022:
- 27 et Octobre 28: Rapport des experts médicaux sur les conséquences de la mise en œuvre très tartive du Plan d'urgence aéronautique de l'aéroport Madrid-Barajas.
Ayant pour conséquence l'agravation importante du nombre des victimes.
- La ratification aura lieu à la salle d'audience de la Cour n °.11 Plaza de Castilla.
L'association sera représentéee par les membres du bureau et tous ceux qui pourront se rendre disponible.
Nous arpenterons donc une nouvelle fois ces lieux pour attendre de réelles avancées pour confirmer les causes établies et connues mais pas encore reconnues.

HCM a dit…

SPANAIR: la fin… enfin !
Cette compagnie était, depuis longtemps, en grande difficulté financière et, cependant, poursuivait son activité ce qui est anormal.
Le 20 août 2008, le vol SPANAIR 5022 s’écrasait au décollage de Madrid Barajas faisant 154 victimes. La situation financière et l’environnement social de cette compagnie étaient déjà très dégradés. C’était un « chaos organisationnel » selon le SEPLA, syndicat de pilotes espagnol.
Le 24 septembre de la même année, l’Europe décidait d'organiser un suivi plus rigoureux de la situation financière des transporteurs aériens à cause de la corrélation possible entre la santé financière et la sécurité. Les autorités nationales en étaient chargées. (RÈGLEMENT (CE) No 1008/2008)
Pourtant, la DGAC espagnole a laissé la compagnie SPANAIR poursuivre son activité…
Il était temps que les avions de cette compagnie cessent de voler

HENRI a dit…

SPANAIR : la question est posée !
L’Agence pour la Sécurité de l’Aviation en Espagne connaissait-elle la situation financière de la compagnie SPANAIR ?
Si oui, pourquoi l’avoir autorisée à poursuivre son activité ?
Conocía la AESA la situación de Spanair? Si la conocía, ¿por qué se les permitía seguir volando?
C’est à lire ici : http://www.controladoresaereos.org/2012/01/30/conocia-la-aesa-la-situacion-de-spanair/
Cet article fait référence à la réglementation 1008/2008 déjà citée dans les notes précédentes

HENRI ET PATRICK a dit…

Les conséquences d’une situation financière dégradée pour une compagnie aérienne
Pour l’avoir vécu pendant plusieurs années lorsque j’étais en activité, je sais que, contrairement à leurs obligations, les administrations chargées du contrôle des compagnies aériennes tolèrent qu’une compagnie poursuive son activité tout en étant en grande difficulté financière.

Quelles sont les conséquences de cette situation ?

Pour diminuer les coûts, les responsables de cette compagnie réduisent les effectifs, il y a peu ou pas de matériels, peu ou pas de pièces de rechange à la disposition des équipes de maintenance, les repos sont minimum, les conditions de travail sont précaires...

De plus, cette situation impose que le programme des vols soit respecté. Lorsqu’un avion reste au sol, c’est la catastrophe pour les services financiers et commerciaux. Le personnel subit donc des pressions pour que les avions partent à l’heure quel que soit leur état technique.

Résultats, les avions sont en mauvais état, le climat social est instable car les conflits se multiplient, on fait des impasses techniques, on bidouille avec la réglementation, les services s'isolent peu à peu les uns des autres, la compagnie se fragilise, le personnel est fatigué, démotivé...

…c'est un milieu favorable à l'accident.

C’est la raison pour laquelle l’Europe convenait en septembre 2008, après l’accident de SPANAIR à Madrid Barajas, que, compte tenu de la corrélation possible entre la santé financière d'un transporteur aérien et la sécurité, il fallait organiser un suivi plus rigoureux de la situation financière des transporteurs aériens.
Nous ne pouvons que déplorer les emplois supprimés,les familles des employés mis en difficulté dans un pays qui compte déja 20% de chomage...
Mais 42 mois après notre drame et dès le 20 Aout 2008,nous annoncions le cahos organisationnel de Spanair et la situation financière qui ont amenés la disparition de 154 passagers.
Toujours le "FRIC",alors que tous les dirigeants,les actionnaires qui jouent avec la vie des gens s'en aillent tous.
Ces malfaisants voir ces malfrats doivent être reconnus comme responsables et coubaples et pas les boucs émissaires présumés responsables comme les hommes de la maintenance.
Bien sur ces derniers ne doivent pas etre exonérés de leurs fautes,mais n'ont ils pas été acculé dans cette situation.
Ce n'est facile pour nous mais nous nous devons de rétablir la vérité sur les responsabilités criantes mais occultées de ces dirigeants corrompus.

PATRICK a dit…

LE CRASH DU MONT ST ODILE,20 ans de lutte,de combat et beaucoup de similitude evec tous les autres crash...

21.01.2012
Commémoration de l’accident du Mont Ste Odile (20 janvier 1992)

L’association Écho s’est armée de courage pour organiser, hier, la commémoration des vingt ans du crash du mont Sainte-Odile. Celle-ci a culminé avec la montée sur le site. Dans la nuit et le froid, comme le 20 janvier 92.

http://www.lalsace.fr/actualite/2012/01/21/vingt-ans-apres-l-emotion-les-lecons-et-le-recueillement

Alvaro RENDON (Président d’ECHO) : « La blessure des secours… »
« Cette commémoration, on l’organise aussi pour faire en sorte que ceci ne se reproduise plus. À mon avis, l’une des grandes fautes, je le dis en tant que Franco-Mexicain, c’est le caractère français d’arrogance : dire qu’on a l’avion et le système de secours les plus parfaits… Il faut savoir descendre de son piédestal. Moi, en tant que scientifique, je sais que l’homme est faillible. »

http://www.lalsace.fr/actualite/2012/01/21/alvaro-rendon-la-blessure-des-secours

Francis GUTHLEBEN (La nuit du mensonge. 1993) : « Un accident était inéluctable »
« Les rescapés et les familles ont subi un triple crash : aéronautique, organisationnel et judiciaire. Un accident avec un A320 était inéluctable : ils l’ont construit trop vite, l’ont certifié trop vite. En raison de la concurrence avec Boeing, il fallait un avion révolutionnaire dans des délais brefs. Ils ont fait l’impasse sur des questions de sécurité. C’est criant de vérité dans les 30 000 pages du dossier d’instruction, auquel j’ai eu accès. Il y avait largement de quoi mettre en cause, désigner des culpabilités… Ça n’a pas été fait. Quant aux secours, la prise en compte des victimes a été mauvaise dès le départ. »

http://www.lalsace.fr/actualite/2012/01/21/francis-guthleben-un-accident-etait-ineluctable