25 mars 2009

2OAOUT :CHAOS ORGANISATIONNEL DE SPANAIR

Plus de sept mois après la disparition de 154 Victimes, le 20 Aout 2008, retour arrière sur les différents articles de presse dénoncant les dérives de la compagnie spanair.
Crash : Série noire pour Spanair Par Marie DESNOS le JDD.fr Jeudi 21 AOUT : alors que les équipes médicales continuaient leur travail d'identification des corps des 153 victimes de l'accident d'avion survenu la veille à l'aéroport de Madrid, les enquêteurs tentaient, eux, de déterminer la cause de cet incendie meurtrier. Spanair, qui a connu une année difficile notamment en raison de la crise du secteur, pourrait être mise en cause. L'erreur du pilote est envisagée.
La responsabilité de Spanair pourrait être engagée dans l'accident d'avion qui a fait 153 morts mercredi. (Reuters)
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Crash meurtrier à Madrid


Mercredi, l'Espagne a connu son plus grave accident d'avion depuis 25 ans. Vers 14h45 (12h45 GMT), un McDonnell Douglas MD 82 à destination de Las Palmas, au Canaries, s'est embrasé alors qu'il tentait pour la deuxième fois de décoller de l'aéroport de Barajas, à Madrid. Le moteur gauche de l'appareil aurait apparemment pris feu, provoquant l'incendie de l'avion. Bilan de l'accident : 153 morts, dont trois Français, a-t-on appris jeudi. Seuls 19 des 166 passagers et neuf membres d'équipage ayant embarqué à bord du vol JK5022 ont survécu. Ce jeudi, les équipes médicales et les familles s'efforçaient d'identifier les victimes, regroupées au centre de conférence de l'aéroport international de Madrid. Une tâche très délicate tant les corps ont été carbonisés. La majorité des personnes ont toutefois été identifiées, grâce aux tests ADN. Une liste des passagers du vol a été mise en ligne sur le site de la Spanair et un numéro d'appel a été diffusé, le 800 400 200. La responsabilité des techniciens mise en cause, pour l'heure, les raisons de ce drame restent floues. L'hypothèse d'une erreur du pilote est envisagée, selon la ministre espagnole du Développement, Magdalena Alvarez. Celle de la faute des techniciens, qui ont autorisé l'avion à redécoller après sa première tentative, aussi. L'appareil avait dû faire demi-tour à cause d'une problème technique et selon les médias espagnols, le pilote avait demandé la réparation d'un indicateur de température extérieure en panne. Certains experts estiment en tous cas que l'embrasement du réacteur ne peut pas expliquer à lui seul l'accident, et que d'autres causes pourraient donc être à l'origine de la catastrophe. L'enquête technique se poursuit, et les boites noires de l'appareil ont été récupérées. Peut-être répondront-elles aux questions qui se posent, notamment sur la responsabilité de la compagnie. Le MD 82 a été conçu en 1993 par la compagnie McDonnell Douglas, rachetée par l'Américain Boeing il y a plusieurs années. L'appareil accidenté avait quinze ans, et sa dernière révision remontait à début 2008. Sa maison mère, SAS a connu plusieurs incidents d'avions ces derniers mois, notamment des problèmes sur les trains d'atterrissage de certains de ses avions... Les pilotes dénoncent le "chaos organisationnel". La deuxième compagnie aérienne espagnole - après Iberia - qui traverse une grave crise financière, n'avait pas besoin d'un accident d'avion pour couronner le tout. Cette année, Spanair a déjà dû présenter un plan de redressement comprenant 1100 suppressions de postes, soit un tiers de ses effectifs, pour tenter de surmonter la crise que traverse le secteur. Son avenir est incertain. La veille du crash, ses salariés manifestaient contre ce plan. Selon El Pais, les pilotes de Spanair avaient par ailleurs publié mercredi peu avant l'accident un communiqué critiquant le "chaos organisationnel" et les "graves carences" de fonctionnement de la compagnie. Ils menaçaient eux aussi de faire grève. Le directeur des ressources humaines de Spanair, Héctor Sandoval, est pessimiste sur l'avenir. Il estime en outre que la flambée des prix du kérosène - il a doublé en un an, ce qui affecte gravement le secteur aérien - se poursuivra jusqu'en 2010. La compagnie, filiale de la Scandinave SAS, a enregistré une perte de 81 millions de dollars au premier semestre. Annus horribilis pour Spanair...

15 commentaires:

Anonyme a dit…

Les causes du crash de Madrid restent obscures

FRANCE 24.21 AOUT 2008

Des témoignages poignants des pompiers encore sous le choc, la douleur des familles des victimes, et les photos des restes de l'avion. La presse espagnole décrit exhaustivement aujourd'hui « l'enfer de Barajas », selon les mots du quotidien Publico.


Faute d'informations suffisantes sur les causes de cet accident, les journaux s'interrogent : pourquoi l'avion a-t-il pris feu ? Pourquoi le pilote a-t-il demandé une révision de l'appareil juste avant de décoller ?


Le journal El Mundo affiche ce gros titre sans détour : « La crise de Spanair débouche sur une tragédie qui fait 153 morts ». Le quotidien relie directement les difficultés financières de la compagnie aérienne espagnole à l'accident. « Il manque du personnel de bord, et du personnel de maintenance. Les pilotes doivent parfois remplir la fonction de mécanicien », explique Javier Navas, pilote de Spanair, et porte-parole du syndicat Sepla. « Par exemple, avant de décoller, nous devons parfois inspecter l'extérieur de l'avion, pour vérifier qu'il n'ait rien d'anormal. Ce sont des choses que font les agents de maintenance normalement. »


La compagnie aérienne, contrôlée par le groupe scandinave SAS, a affiché une perte de 55 millions d'euros au premier semestre 2008, soit le double des pertes subies l'année dernière sur la même période. Spanair vient d'annoncer la suppression de 1.193 postes au sein de l'entreprise.


« Une révision [de l'appareil] a été effectuée quelques minutes avant l'accident », titre le quotidien El Pais, qui revient largement sur cette information, peut-être cruciale pour l'enquête qui commence.


L'avion Spanair JK5022 devait décoller de l'aéroport de Madrid Barajas à 13h20. A cette heure-là, il se dirigeait effectivement vers la piste quand le pilote, Antonio Luna, a remarqué une anomalie et demandé une révision avant de décoller. Le personnel au sol a travaillé 40 minutes sur l'appareil, juste avant le drame.



L'anomalie repérée par le pilote a-t-elle un lien direct avec le crash ? Pour l'instant, aucune hypothèse n'est confirmée. Spanair a déjà nié quant à elle que l'anomalie qui a retardé le décollage soit liée à l'accident, selon l'agence Efe. Certaines sources, citées par le quotidien, expliquent que « les thermomètres internes n'indiquaient pas correctement la température extérieure ». D'autres disent que le pilote avait détecté « une avarie sur l'un des moteurs ». Les boîtes noires de l'appareil ont été retrouvées et sont en cours d’analyse. Les résultats pourraient être connus dans plusieurs semaines voire plusieurs mois.

Anonyme a dit…

Catastrophe de Madrid: Spanair a ignoré une recommandation
16/09/2008 12:40

La compagnie aérienne Spanair n'a pas respecté une recommandation de sécurité du constructeur Boeing qui aurait pu éviter l'accident du 20 août sur l'aéroport de Madrid-Barajas, affirment mardi deux journaux espagnols citant un rapport d'enquête préliminaire.

"Une vérification recommandée par le fabricant il y a 20 ans aurait pu éviter l'accident de l'avion de Spanair qui s'est écrasé le 20 août au décollage à Madrid-Barajas", faisant 154 morts, selon El Pais qui cite la première version d'un rapport préliminaire de la Commission d'enquête.

Selon ce rapport, les "flaps" qui sont des ailerons déployés à l'arrière des ailes au moment du décollage pour accroître la portance de l'avion, n'étaient pas actionnés comme ils auraient dû l'être.



L'alarme sonore n'a pas fonctionné
Une alarme sonore qui aurait dû aviser les pilotes que ce système n'était pas en place au moment du décollage, n'a pas fonctionné, selon El Pais et El Mundo qui citent tous deux le même rapport de la Commission d'enquête des accidents et incidents de l'aviation civile espagnole.



Ce non-fonctionnement pourrait être lié à l'incident - la surchauffe d'une sonde de température - qui avait obligé l'appareil à revenir à la porte d'embarquement pour une réparation juste avant le décollage fatidique, selon El Pais.

Le rapport n'avance aucune explication pour cette panne mais indique que la sonde défectueuse et l'alarme des flaps sont commandées par le même relais électrique.



Les pilotes auraient pu s'apercevoir que le système d'alerte ne fonctionnait pas en procédant à la manoeuvre recommandée par Boeing avant chaque décollage pour les MD-82, à la suite d'un accident de ce type d'appareil en 1987 à Detroit (USA), selon El Pais et El Mundo.

Mais Spanair ne demande à ses pilotes de vérifier l'alarme qu'avant le premier vol de la journée ainsi que lors des changements d'équipe de pilotage, expliquent les deux journaux citant le rapport.

L'avion accidenté avait effectué un premier vol depuis Barcelone dans la matinée du 20 août avec le même équipage.

Anonyme a dit…

Alors que l'enquête tarde à déterminer les raisons du crash de l'avion de la compagnie espagnole Spanair (groupe SAS) à l'aéroport de Madrid Barajas qui a fait 154 morts le 20 août, le quotidien espagnol El Pais publie samedi les détails des dernières secondes dans le cockpit. Plusieurs alarmes sonores ainsi que le cri d'un homme ont retenti dans la cabine de pilotage juste avant le crash, affirme le quotidien, même si "les conversations entre le pilote et le copilote sont à peine audibles en raison du chaos sonore dans la cabine". Le journal espagnol, se basant sur plusieurs "sources" sans les identifier, explique que l'enregistrement des conversations et de l'ambiance sonore de la cabine, extrait des boîtes noires, était à l'origine difficilement exploitable et a dû être "nettoyé" par un service spécialisé de la garde civile.

Les causes de l'accident de l'avion n'ont pas encore été complètement élucidées. Les spécialistes soulignent que ce type d'accident est le plus souvent un enchaînement de problèmes ou d'avaries et qu'il n'y a généralement pas une cause unique. Des problèmes de moteur et de vitesse au décollage ont d'abord été évoqués par les médias. La presse a ensuite avancé l'hyupothèse d'un problème sur les systèmes de volets sur les ailes, qui aident au décollage.

El Pais, ainsi qu'un autre journal, El Mundo, reviennent sur cette hypothèse samedi en indiquant que le système de volets avant, nommé "slats", avait connu des avaries à deux reprises quelques jours avant le décollage fatidique, les 9 et 18 août. Mais les techniciens avaient réglé ces problèmes et vérifié le bon fonctionnement des "slats". L'avion avait d'ailleurs fonctionné sans difficulté ensuite, faisant un vol dans la matinée du 20 août quelques heures avant le crash. L'appareil MD-82 de la compagnie Spanair devant relier Madrid et Las Palmas dans l'archipel des Canaries s'est écrasé au décollage, faisant 154 morts et 18 blessés, la plus grave catastrophe aérienne en Espagne depuis plus de 25 ans.

Anonyme a dit…

EL MUNDO LE 03 SEPTEMBRE

L'avionneur américain McDonnell Douglas et 'Spanair' en perte de confiance vertigineuse


Las Palmas - La compagnie espagnole "Spanair" a dû évacuer, vendredi, de l'intérieur d'un de ses avions un total de 120 passagers, qui devaient se rendre de l'île de Fuerteventura (Canaries) vers Barcelone, suite à une avarie détectée dans le moteur, rapporte samedi un journal canarien.



McDonnell Douglas MD-82 de Spanair L'avion, un MD-82, est identique à celui qui s'était écrasé le 20 août dernier à Madrid faisant 154 morts et 18 blessés. L'appareil devrait décoller vers 14h45 de l'aéroport de Fuerteventura à destination de Barcelone.

Les passagers ont été avisés après 30 minutes à l'intérieur de l'appareil par le commandant de bord qui leur a ordonné de quitter l'avion suite à cette avarie, selon le journal "La Provincia", soulignant que des passagers ont refusé de reprendre le même vol JK5271 pour se rendre à Barcelone, préférant aller via Madrid à bord d un autre avion.

Deux mécaniciens de Spanair se sont déplacés depuis Las Palmas pour effectuer une inspection de l'appareil et réparer le problème technique, indique-t-on de même source.

A rappeler qu'un avion de la Spanair, un MD-82, s'était écrasé le 20 août au décollage dans l'aéroport de Barajas, faisant 154 morts et 18 blessés, en majorité des canariens, dans l'une des plus graves catastrophes aériennes qu'a connu l'Espagne depuis 25 ans.

Le journal espagnol "El Mundo" de vendredi à rapporté que des volets des ailes de l'avion MD-82 accidenté "n'étaient pas opérationnels, empêchant l'avion de prendre de la hauteur, sans que l'alarme sonore ne se déclenche".

Selon le quotidien espagnol, qui cite des sources proches de l'enquête, le commandant de l'appareil a commencé à rouler sans savoir que les volets situés à l'arrière des ailes (Flaps) n'étaient pas déployés comme ils le sont habituellement pour le décollage de tout avion.

Un autre avion de la même compagnie a connu, jeudi dernier, un problème technique le forçant à effectuer un atterrissage non prévu dans l'archipel des Baléares.

Le vol JK4113, assurant la liaison entre l'île d'Ibiza et Lisbonne, a dû atterrir peu après son décollage sur l'île de Majorque.

Anonyme a dit…

EL MUNDO

18 passagers de 11 nationalités différentes ont été tués

Au moins cinq Allemands, un Italien et un Bulgare figurent parmi les 153 tués mercredi dans l'accident de l'avion de Spanair à Madrid, qui a coûté la vie à 18 étrangers, selon le gouvernement espagnol. Les pays des autres victimes sont la Mauritanie, la Turquie, le Brésil, l'Indonésie, la Colombie et la Gambie, selon un liste, à laquelle il faut ajouter la Suède. La vice-présidente et porte-parole du gouvernement Maria Teresa Fernandez de la Vega a précisé jeudi que, outre les Espagnols, 18 passagers étrangers de 11 nationalités différentes se trouvant dans l'avion ont été tués. Les nationalités de trois passagers étrangers n'ont pas encore été officiellement annoncées dans l'attente d'une identification familiale. La France a annoncé la mort de trois de ses ressortissants dans l'avion, mais les proches de l'un d'eux n'étaient pas arrivés jeudi après-midi à Madrid et la liste officielle espagnole ne comprenait donc provisoirement que deux Français. Les autorités ne voulaient pas dévoiler l'identité des blessés pour des raisons de confidentialité, mais le gouvernement a évoqué la présence d'un blessé Suédois.

Anonyme a dit…

AFP
03/10/2008 | Mise à jour : 13:26 |
Les techniciens de la compagnie espagnol Spanair qui ont réparé la petite avarie sur l'avion juste avant le crash qui a fait 154 morts, n'ont pas procédé aux vérifications recommandées par Boeing, assure aujourd'hui le journal El Mundo.

Le MD-82 de Spanair (groupe SAS) avait connu une avarie juste avant le décollage fatal, obligeant l'avion à interrompre une première procédure de décollage, pour revenir à l'embarquement et régler ce problème de "surchauffe d'une sonde de température".

"Le technicien de maintenance a isolé le problème détecté, en déconnectant un fusible, mais n'a pas réalisé une vérification détaillée du reste des systèmes liés au mécanisme en panne, comme le recommande Boeing", explique El Mundo sans préciser ses sources.

Or, ce système est lié à 25 autres dont une alarme sonore avertissant d'un mauvais positionnement des "flaps" et des "slats", les volets amovibles devant et derrière les ailes qui aident l'avion à décoller.

Le journal suggère que si le bon fonctionnement de ce dernier système avait pu être vérifié la catastrophe aurait pu être évitée.

Un rapport préliminaire de la commission d'enquête administrative sur cet accident, cité à la mi-septembre par la presse espagnole, indiquait que les "flaps" --qui accroissent la portance de l'avion au décollage-- n'étaient pas actionnés comme ils auraient dû l'être sur l'avion accidenté.

Une alarme sonore qui aurait dû aviser les pilotes que ce système n'était pas en place, n'a pas non plus fonctionnée, selon le même rapport et le quotidien El Pais avançait déjà que ce non-fonctionnement pouvait être lié à l'avarie réparée peu avant.

Anonyme a dit…

L'UMANITE DU 03 SEPTEMBRE.

La polémique enfle autour de Spanair
espagne . Les regards se tournent vers la compagnie aérienne tandis que les questions se multiplient dans la presse espagnole sur les circonstances du crash.
« Tout ce que nous avons fait avec cet avion, nous l’avons fait en respectant les règles et les normes », a assuré Marcus Hedblom, le directeur général de la compagnie Spanair dont un avion s’est écrasé lors du décollage mercredi dernier à l’aéroport de Madrid-Barajas. Le sombre bilan de l’accident s’est un peu plus alourdi samedi, une des personnes blessées ayant succombé à ses blessures, portant ainsi le nombre de morts à 154. À la douleur des familles s’ajoutent des interrogations à l’égard de la compagnie, des suspicions quant à ses responsabilités. Les circonstances de l’accident restent en effet à éclaircir.

Des parents de victimes ont exprimé leurs doutes sur les déclarations de Spanair concernant la détection d’une anomalie technique qui avait alors retardé le départ de l’avion de l’aéroport Barajas. Spanair a précisé que le pilote avait signalé un problème sur une prise d’air en dessous du cockpit de pilotage, problème qui, selon les dires de la compagnie, avait été réglé avant que l’avion soit autorisé à repartir. Par ailleurs, le quotidien espagnol ABC a rapporté que plusieurs passagers n’ont pas pu descendre de l’avion avant le décollage alors qu’ils l’auraient souhaité.

Dans la tentative d’explication de ce drame aérien, la presse espagnole avance diverses hypothèses, s’appuyant notamment sur des images filmées par l’autorité aéroportuaire de Madrid, l’AENA. Selon certains enquêteurs qui ont pu visionner la vidéo gardée secrète, le moteur gauche de l’appareil ne se serait pas enflammé au décollage. Le journal El Mundo avançait, lui, une autre théorie, évoquant la possibilité d’une explosion du moteur gauche dont les éclats auraient endommagé le gouvernail, El Mundo poursuit ses critiques à l’encontre de Spanair en les étayant de témoignages de professionnels du secteur. Selon un ancien pilote de Spanair, « la compagnie met la pression sur les mécaniniciens pour qu’ils donnent à l’avion l’autorisation de décoller même s’il n’est pas prêt. C’est un secret de polichinelle dans toute l’aviation espagnole », a t-il lâché. Les résultats de l’analyse des boîtes noires de l’avion permettront de lever le voile sur les circonstances de l’accident.

Anonyme a dit…

Accident de Spanair: Les techniciens de la maintenance mis en cause par le juge


Le juge d'instruction en charge de l'enquête sur l'accident d'un avion de Spanair, qui a fait 154 morts le 20 août à l'aéroport de Madrid, a engagé des poursuites contre les techniciens qui ont révisé l'appareil avant le décollage, a-t-on indiqué jeudi de source judiciaire. Le juge madrilène Juan Javier Perez poursuit pour "homicide et blessures par imprudence" le chef des opérations de maintenance de Spanair et les deux techniciens ayant révisé l'avion juste avant le décollage fatal, a précisé cette source, confirmant des informations parues dans El Pais et El Mundo.
Ils sont convoqués le 3 novembre pour un premier interrogatoire, a-t-on encore indiqué de source judiciaire.
Le magistrat cherche notamment à découvrir si leur intervention technique, à la suite d'une anomalie détectée par les pilotes avant le vol, a pu avoir un rôle dans le comportement défectueux de l'appareil au moment du décollage.
Il se base pour cela sur le rapport préliminaire de l'aviation civile, publié la semaine dernière, qui a conclu que les "flaps", les volets déployés à l'arrière des ailes au décollage pour accroître la portance de l'avion, n'ont pas été déployés et qu'aucune alarme n'en a alerté les pilotes.
Le juge Perez a également décidé la création d'une nouvelle commission d'enquête, qui travaillera parallèlement à la commission d'enquête administrative de l'aviation civile espagnole, rédactrice de ce rapport.
Cette commission sera composée de deux pilotes, deux ingénieurs et deux mécaniciens, de plus de 15 ans d'expérience professionnelle, a-t-on précisé de même source.
Le 20 août, un McDonnell Douglas-82 de Spanair devant relier Madrid à Las Palmas, dans l'archipel des Canaries, s'était écrasé au décollage à l'aéroport de Madrid-Barajas, faisant 154 morts et 18 blessés, soit la pire catastrophe aérienne en Espagne depuis 25 ans.
Le magistrat a entendu mercredi comme témoins deux policiers accourus sur les lieux de la catastrophe.
Il doit recueillir dans les prochains jours les témoignages de secouristes et de personnes directement affectées par la catastrophe.

Anonyme a dit…

CHALLENGE.FR 16 SEPTEMBRE

Catastrophe de Madrid : Spanair aurait violé les consignes
Une manoeuvre recommandée par Boeing avant chaque décollage aurait peut-être pu éviter l'accident du 20 août.
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(c) Sipa Crash de l'appareil de la Spanair Panne technique ou négligence de la part de Spanair dans l'accident du 20 août sur l'aéroport de Madrid ? D'après deux journaux espagnols citant un rapport d'enquête préliminaire, mardi 16 septembre, la compagnie aérienne Spanair n'a pas respecté une recommandation de sécurité du constructeur Boeing qui aurait pu éviter la catastrophe qui a fait 154 morts.
Selon El Pais, qui cite la première version d'un rapport préliminaire de la Commission d'enquête, "une vérification recommandée par le fabricant aurait pu éviter l'accident de l'avion de Spanair, qui s'est écrasé le 20 août au décollage à Madrid-Barajas".

Pas d'alarme sonore

Selon ce rapport, les "flaps", qui sont des ailerons déployés à l'arrière des ailes au moment du décollage pour accroître la portance de l'avion, n'étaient pas actionnés comme ils auraient dû l'être. Une alarme sonore qui aurait dû aviser les pilotes que ce système n'était pas en place au moment du décollage, n'a pas fonctionné, selon El Pais. El Mundo confirme les mêmes informations à partir du rapport de la Commission d'enquête des accidents et incidents de l'aviation civile espagnole.
Ce non-fonctionnement pourrait être lié à l'incident qui avait obligé l'appareil à revenir à la porte d'embarquement pour une réparation juste avant le décollage fatidique.
Le rapport n'avance aucune explication pour cette panne mais indique que la sonde défectueuse et l'alarme des "flaps" sont commandées par le même relais électrique.

Les recommandations de Boeing

Selon El Pais et El Mundo, les pilotes auraient pu s'appercevoir que le système d'alerte ne fonctionnait pas en procédant à la manoeuvre recommandée par Boeing avant chaque décollage pour les MD-82. Un accident similaire avait eu lieu en 1987 à Detroit sur ce type d'appareil.
D'après le rapport, la Spanair ne demande à ses pilotes de vérifier l'alarme qu'avant le premier vol de la journée ainsi que lors des changements d'équipe de pilotage.
L'avion accidenté avait effectué un premier vol depuis Barcelone dans la matinée du 20 août avec le même équipage.

Anonyme a dit…

D.R. La Catalogne du sud s'offre Spanair

Une grande compagnie aérienne internationale pour la Catalogne sud... Un consortium sud-catalan, public-privé, vient de racheter la compagnie scandinave Spanair.

Le groupe scandinave SAS vient de céder 80,1% des actions de la compagnie aérienne internationale Spanair au consortium catalan IEASA (Iniciatives Empresarials Aeronàutiques), composé d'institutions et d'entrepreneurs. Sur les 100 millions d'euros du coût de rachat, 12% proviennent de l'entité "Turisme de Barcelona" ; 12% de la société "Capital risc Catalana d'Iniciatives" ; 25% des entreprises liées à la fondation privée FemCat ; 5% de la Fira de Barcelone, et les 46% restants de plusieurs entrepreneurs du secteur touristique catalan.
Le groupe scandinave devrait conserver 19,9% des parts restantes ainsi que les dettes antérieures au rachat. Le président de la Generalitat de Catalunya, José Montilla a exprimé sa satisfaction devant ce rachat par un consortium public-privé "Quand la société civile catalane, les entreprises et les institutions travaillent ensemble pour la Catalogne, notre pays avance". Le vice-président du gouvernement catalan, Josep Lluís Carod-Rovira considère pour sa part que "l'achat de Spanair ne peut que dynamiser l'économie catalane". Pour les pilotes de Spanair "l'achat de 80% de la compagnie par un groupe d'investisseurs catalans ouvre la porte à de nouveaux projets".
Dans un communiqué, le syndicat Sepla, majoritaire au sein de l'entreprise "s'est engagé à collaborer dans tous les projets qui garantiront la viabilité de la compagnie aérienne".
La compagnie Spanair, deuxième du territoire espagnol, jouit d'une très bonne implantation sur les aéroports de Barcelone, Madrid et Palma de Mallorca. Son siège devrait rapidement être transféré de Palma vers la capitale catalane dans l'enceinte de l'aéroport del Prat. Spanair deviendrait donc une entreprise avec des critères de décision strictement catalans permettant la connexion de la Catalogne avec les aéroports internationaux, sans devoir passer par l'aéroport de Barajas (Madrid).
Deuxième compagnie aérienne de vols réguliers de l'Etat Espagnol
La compagnie désormais catalane devrait profiter du potentiel du nouveau terminal novateur "T-Sud" de l'aéroport barcelonais, calculé pour limiter le temps d'attente, directement relié au TGV et desservant de nombreuses destinations internationales. Pour autant, le nouvel accord ne remet pas en doute le plan de réduction des dépenses, la suppression des lignes non rentables et le plan de chômage partiel qui touchera 775 employés de la compagnie. Cependant, comptant sur la chute du prix du pétrole, Spanair va adopter très bientôt une stratégie ambitieuse de renforcement de ses lignes et de renouvellement de sa flotte d'Airbus

Anonyme a dit…

Bonjour à tous,pourquoi ce retour arrière? me qu'estionne t'on,simplement parceque les réactions immédiates après le crash
sont des réactions spontanées des nombreux acteurs présents dans l'entreprise spanair,de la tour de controle,des agents de pistes,y compris des pilotes et relayés par les médias eux aussi nombreux après ce crash.Maintenant après plus de sept mois,le temps,les arrangements et les pressions surement font leurs sales offices.Quand est il de l'enregistrement sonore dans la cabine?Quand est il du témoignage de l'hotesse survivante?et des autres survivants sortis des hopitaux?Des pilotes qui parlaient du chaos organisationnel?Des mécaniciens à qui l'ont demandaient d'accélérer les procédures de contrôle?Des pilotes de nouveau, qui subissaient des pressions pour décoler coûte que coûte?Des dysfonctionnements quant aux diverses vérifications minimum?Des sms émis par des passagers voulant descendre de l'avion après un premier faux départ?Des bus s'approchant de l'avion pour récupérer les passagers?etc...Voila pourquoi ce retour arrière poiur simplement affirmer qu'il faut que les témoins et différents experts des différentes commissions se conduisent comme des hommes pour que cela ne se reproduise pas et que les responsables quelsqu'ils soit,à quel niveau que ce soit,assument ces responsabilité .Une seule évidence,cette terrible absence, pour nous depuis ce 20Aout,Ethan et Pierrick ne sont plus la pour les embrasser,pour jouer,pour manger pour dormir avec eux ,pour les regardez vivre et grandir.

PATRICK a dit…

Bonsoir à tous,depuis le 27 Mars pas de messages émis car les diverses procédures engagées de part et d'autre ne permettaient pas de réelles avancées et le flou de celles ci seront éclaircies en fin de semaine.Je vous donne rdv ce we pour un nouveau message avec j'espère du contenant.De plus le moral comme le physique sont en dents de scie,mais plus dans le creux.Bonne nuit.

PATRICK a dit…

le juge Pérez en difficulté,en éffet la commission initiée par lui en parallèle de l'enquête administrative est annulée.
Le juge n'a pas été en mesure de trouver des experts en Espagne qui soient totalement objectifs et impartiaux.

Le juge qui enquête sur le crash de Spanair à l'aéroport de Barajas, qui a tué 154 personnes en août dernier,s'est tourné vers l'Agence européenne de sécurité aérienne pour avoir rapport d'expert sur les causes de la tragédie.

Juge Juan Javier Pérez a déclaré dans sa décision, qu'il n'a pas été en mesure de trouver suffisamment d'experts qualifiés en Espagne qui soient également «complètement d'objectivité et d'impartialité». Six experts ont été jugés inaptes.l'un de ceux qui sont chargés de l'enquête etun autre technicien en aéronautique qui est le père d'un suspect. Ce technicien travaille pour Iberia et le juge s'est inquiété de ce que lui ou tout autre employé d' Iberia ont procédé à l'entretien des aéronefs dans le cadre de l'entreprise de maintenance avec Spanair.

C'est, en réalité, le principal problème dans la recherche d'un expert impartial.Un autre des trois des experts qui pourraient avoir élaboré le rapport également pour Iberia.

Le McDonnel Douglas MD82 avion s'est écrasé le 20 août 2008, date à laquelle il a interrompu le décollage alors que son départ pour les îles Canaries.Comme je vous l'avait malheureusement annoncé,les enjeux financiers engendrent les comprommissions et des conflits d'intérets qui ne servent pas à établir la vérité.Le juge étant obligé de sollicité les instances aériennes européennes pour obtenir des experts impartiaux,peut être???Quand le 27Mars j'écrivais nécessaire le retour arrière pour se souvenir entre autre,des déclarations spontanées des différents acteurs de cette tragédie? leur devoir d'humanité et leur honneur d'homme pour la vérité.Ce ne sont pas des hommes libres puisque sous influence et peut être plus?Mais sont ils encore des hommes?

Anonyme a dit…

" Les rats quittent le navire "
Pas d'experts qualifiés en Espagne !
Un peu facile...
Christiane ,qui pense bien à vous .

PATRICK a dit…

Bonjour Christiane,si bien sur, qu'il y a des experts qualifiés en Espagne mais ils sont sous influence des diverses institutions et ce qui rend caduque leur implication dans les commissions techniques.Ce qui n'est pas au demeurant surprenant,ce qui l'est plus c'est l'impossibilité de trouvez des experts indépendants des forces de l'argent.La encore ce n'est pas un scoop pour certains d'entre nous,mais c'est très inquiétant pour la recherche de la vérité et tout simplement pour nos démocraties.

En ce qui concerne les soutiens apportés à notre association Affectados,ils sont plus que jamais d'actualité. Et comme énoncé dans l'avant dernier commentaire,ces soutiens nous permettrons de mettre en place une commission d'enquête vraiment indépendante.Comme vous le voyez nous avons anticipés cet épisode qui flou au pied la légitime recherche des familles pour la vérité et qui en rajoute une couche dans notre malheur.

TOUS LES MEMBRES ACTIFS DE LASSOCIATION SONT DES BENEVOLES.
TOUS LES FRAIS DE FONCTIONNEMENT SONT PRIS EN CHARGE PAR LES MEMBRES FONDATEURS.
100% DES DONS SONT REVERSES A LASSOCIATION AFFECTADOS.

Le prochain commentaire fera état des sommes versées et des membres Francais partenaires qui apportent leur soutien amical et altruiste en adhérant à Affectados.Celui-ci fera aussi le point sur l'avancement des relations avec les avocats Espagnols et Américains!

Ce we à eu lieu à Chambéry,les championnats de France d'Aérobic Sportive,a cet éffet différents hommages à Pierrick auront lieu avec entre autre le port d'un ruban blanc et ceci à l'initiative de ses Amis de l'Aérobic.Merci Rachel.
Bonne semaine à tous.